Grâce à la couleur des feuilles, vous pouvez retrouver un cadavre !
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D’après un rapport des chercheurs américains du centre d’anthropologie médico-légal de l’université du Tennessee, les feuilles des plantes seraient capables de nous indiquer la présence d’un cadavre. Cela peut paraître étrange mais finalement pas tant que ça… Tout est une question de nutriments, on vous explique tout.
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L’azote : un premier indice
L’azote est un des nutriments nécessaire à la croissance des plantes. Les plantes en absorbent par le sol mais lorsque le sol contient un cadavre, il y a des changements dans le métabolisme de la plante. En effet, un corps en décomposition rejette énormément d’azote, bien plus que nécessaire pour une plante. Lorsque la plante absorbe des nutriments trop riches en azote, cela va augmenter sa production de chlorophylle. Ainsi on peut observer un changement de couleur ou de réflectance des feuilles. Selon un article de Trends in Plant Science, les chercheurs précisent que ce phénomène peut être observable par drone. Ceci est un vrai gain de temps pour la police scientifique.
Mais le problème c’est que cette technique permet de repérer un cadavre mais pas de préciser l’espèce du cadavre. En effet, le corps d’un gros mammifère tel qu’un cerf ou un daim libère la même quantité d’azote qu’un corps humain. Les scientifiques se sont alors tournés vers des techniques plus spécifiques au cadavre humain.
D’autres méthodes spécifiques au cadavre humain
D’autres pistes sont envisagées comme par exemple détecter des composés chimiques spécifiques au cadavre humain. Les chercheurs parlent du cadmium (un métal), qui est présent dans les poumons des gros fumeurs ou bien chez les personnes vivant à proximité de sites contenant des déchets dangereux. Lorsque la plante absorbe du cadmium, elle le métabolise par la suite. Cet élément chimique affecte la production de chlorophylle de la plante, ce qui modifie également la couleur de la feuille. Tout comme les substances contenues dans les vêtements et les chaussures qui peuvent elles aussi modifier la couleur des feuilles. On retrouve ainsi plusieurs moyens d’observer par les plantes, la présence d’un cadavre humain.
Neal Stewart et son équipe ont conçu un imageur de plantes, capable de détecter des plantes susceptibles d’être en contact avec des restes humains. Les investigations continuent dans la « ferme à cadavres » du laboratoire, un terrain d’un hectare près de la ville de Knoxville.
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