Ces cafards cyborgs pourront rechercher des survivants
Des chercheurs de l’Institut japonais, Riken, ont créé des « cafards cyborgs ». Ces insectes télécommandables pourraient aider les secouristes dans certaines missions.
Des scientifiques de l’institut de recherche japonais Riken se penchent sur des solutions pour améliorer les opérations de sauvetage et surveiller des environnements protégés. Les chercheurs ont finalement développé des cafards télécommandables pour répondre à ces problématiques comme le rapporte Courrier International.
Un système ultra sophistiqué
Pour pouvoir contrôler ces minuscules insectes, il a fallu développer un système technologique ultra sophistiqué. Pour cela, les chercheurs de l’institut japonais ont conçu un module alimenté par des piles assez petites pour tenir sur le corps de 6 centimètres d’un cafard.
Avec ce système, qui fonctionne à l’aide d’une batterie en lithium vers la tête du cafard, les chercheurs peuvent contrôler les pattes avec des fils. Ils délivrent une décharge électrique qui force le cafard cyborg à avancer. Pour que la batterie des insectes ne lâche pas pendant un sauvetage, les scientifiques ont placé une cellule solaire sur la partie inférieure de l’abdomen.
La recherche militaire et les cafards cyborgs télécommandés 😳https://t.co/qj8PAoNywg pic.twitter.com/aaEX5WpefF
— WS 10121 (@10121Ws) September 13, 2022
Le chercheur, Kenjiro Fukuda, a d’ailleurs évoqué la puissance de ce dispositif. « Le module de cellules solaires organiques atteint une puissance qui est plus de 50 fois supérieur à la puissance des dispositifs actuels de collecte d’énergie sur des insectes vivants » .
« Cafards cyborgs » : Les tests sont concluants
Les scientifiques voulaient mettre au point des insectes obéissants et le cahier des charges est rempli puisque l’étude révèle qu’ils peuvent demander à leur « cafard cyborg » de se déplacer sur commande. Malgré un poids supplémentaire sur le dos des cafards, l’insecte arrive à se redresser dans 80 % des cas quand il se retrouve sur le dos.
Mais les chercheurs de l’Institut japonais, Riken, ne veulent pas en rester là. En effet, le prochain objectif est d’adapter cette science pour créer des coléoptères cyborgs voire des insectes volants avec les mêmes capacités.