Astéroïde YR4 : Voici les régions qui pourraient être touchées en cas de collision avec la Terre
Si l’astéroïde YR4 venait à entrer en collision avec la Terre dans les prochaines années, plusieurs régions du monde pourraient être concernées par son impact. On vous dévoile la liste dans la suite de cet article !


Les zones potentielles d’impact de l’astéroïde YR4
Comme vous le savez, un astéroïde nommé YR4 pourrait entrer en collision avec la Terre en 2032. Découvert en décembre dernier grâce à un télescope au Chili, ce dernier mesurerait, selon les estimations, entre 40 et 90 mètres de diamètre. Alors que le risque d’impact a augmenté ces dernières semaines avant de diminuer légèrement, certaines régions du monde seraient bien plus susceptibles d’être impactées que d’autres.
Selon Robin George Andrews, journaliste scientifique, l’astéroïde surnommé « City Killer » pourrait toucher le nord de l’Amérique du Sud, l’océan Pacifique, l’Asie du Sud ou encore l’Afrique. Ainsi, des pays comme l’Inde, le Pakistan, le Nigeria, le Venezuela ou encore la Colombie pourraient être concernés. Ce dernier affirme toutefois que ces projections restent incertaines et qu’elle dépendent de la trajectoire finale de l’objet spatial.
La NASA a réévalué les chances que l’astéroïde 2024 YR4 percute la Terre. Elles sont maintenant de 1 sur 32. L’impact potentiel est prévu le 22 décembre 2032.
— Prof. Fabrizio Bucella (@FabrizioBucella) February 19, 2025
L'astéroïde YR4 mesure entre 40 et 90 mètres. Selon sa densité et sa composition, l’ampleur des dégâts pourrait être… pic.twitter.com/vh6NruPTvL
« Pour le grand public (…) »
Comme l’explique le spécialiste, plusieurs solutions sont envisagées pour éviter une catastrophe liée à l’astéroïde YR4. Il évoque par exemple l’utilisation d’impacteurs cinétiques, des engins spatiaux conçus pour dévier sa trajectoire. Cependant, cette méthode n’est pas sans risques. En effet si l’objet de désintègre lors de l’impact, ses fragments pourraient tout de même impacter la Terre.
Pour l’heure, les scientifiques insistent sur le fait que le risque d’une collision avec la Terre en 2032 est minime, bien que les données puissent évoluer dans le temps. « Pour le grand public, il n’y a pas de danger pour le moment », a affirmé Richard Moissl, chef du bureau de défense planétaire de l’Agence spatiale européenne.