Alcool : combien de verres pouvez-vous boire sans risque par semaine ?
Un nouveau rapport publié par Santé publique France témoigne que plus d’un adulte français sur cinq dépasserait la limite de consommation d’alcool conseillée selon les données récupérées sur l’année 2021.
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Une consommation d’alcool excessive
22 %, c’est le chiffre marquant de cette récente étude partagée par Santé publique France. Portant sur 2021, ce résultat a montré que plus d’un adulte français sur cinq allait au-delà des recommandations en ce qui concerne la consommation de boissons alcoolisées.
Bien qu’une baisse par rapport à 2020 ait été constatée (1,7 %), la France conserve sa place parmi les pays où le taux d’amateurs d’alcool reste le plus élevé (42,8 millions de consommateurs).
Alors qu’une baisse n’était pas apparue sur la période entre 2017 et 2020, cette diminution de la consommation est donc « encourageante » du point de vue de Santé publique France.
En effet, les chercheurs craignaient cependant l’effet contraire à cause du « contexte de crise sanitaire et sociale liée à la Covid-19 (qui) s’est prolongé en 2021 » qui « aurait pu laisser présager une évolution de la consommation d’alcool à la hausse ».
S’il était d’usage de penser que la pandémie avait augmenté les ventes de boissons alcoolisées, elle a cependant « limité les moments conviviaux propices à la consommation pour prévenir d’éventuelles contaminations à la Covid-19″.
Une situation qui a notamment conduit les plus jeunes à revoir à la baisse leur consommation. Les hommes, les plus âgés, les plus diplômés ainsi que les personnes favorisées par leurs revenus sont aussi concernés par cette évolution.
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Les risques encourus sur votre santé
À savoir, le plafond de consommation d’alcool est limité à 10 verres contenant 10 g d’alcool pur par semaine, avec une limite de deux verres par jour, et ce, en veillant à s’abstenir durant d’autres jours.
En cas de non-respect de cette indication, les dommages sur le corps peuvent être profonds. Toutefois, « il reste nécessaire de continuer à informer sur les risques de la consommation d’alcool, même à faibles doses », a insisté Santé publique France.
Entre cancers, maladies cardiovasculaires, digestives ou encore mentales, ce type de boisson peut être directement ou indirectement responsable de près de soixante maladies. C’est d’ailleurs la seconde cause de mortalité en France après le tabac et le premier motif d’hospitalisation.
Afin de pallier le phénomène, plusieurs opérations comme le Dry January ont été mises en place. Des actions que les experts de l’Inserm exigent de multiplier dans le but d’en « limiter l’accès et en réduire l’attractivité ».
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