Vous allez bientôt payer vos consultations chez le médecin beaucoup plus cher !
Après l’annonce d’une mauvaise nouvelle au sujet des remboursements de la Sécurité sociale, l’Assurance maladie va bientôt augmenter le tarif des consultations chez le médecin généraliste. Découvrez le nouveau montant à payer.
Le tarif des consultations chez le médecin généraliste augmente
Depuis des mois déjà, de nombreux médecins enchaînent les grèves afin de dénoncer leurs mauvaises conditions de travail, mais aussi leur mauvaise rémunération.
Ainsi, la branche des médecins généralistes tentait de trouver un accord avec l’assurance maladie. Et, récemment, cet accord a été trouvé.
Après une longue négociation entre les syndicats de médecins libéraux et la Caisse nationale d’assurance maladie, une augmentation du tarif de la consultation a été décidée.
Effectivement, l’augmentation tarifaire des consultations chez le médecin généraliste faisait partie des demandes des praticiens. Finalement, le prix de la consultation va donc passer de 26,5 euros à 30 euros.
La mise en vigueur de cette nouvelle règle est fixée au mois de décembre 2024. Donc, à partir de décembre prochain, les patients devront donc débourser 30 euros pour chaque consultation chez leur médecin.
Une mauvaise nouvelle pour de nombreux patients précaires
Une nouveauté qui devrait permettre aux médecins d’exercer plus confortablement leur métier. Néanmoins, cette augmentation de prix peut aussi avoir des mauvais côtés.
Notamment, on peut imaginer que beaucoup d’usagers seront réticents à aller chez le médecin. Actuellement, en France, il y a de moins en moins de personnes qui se permettent de se soigner à cause du prix des consultations.
Autre problème : Selon Thomas Fatôme, directeur général de la Cnam, les différentes revalorisations demandées représenteraient 1,9 milliard d’euros de dépenses en plus. Des dépenses qui incombent à l’Assurance maladie et aux mutuelles.
Notez que cette nouvelle n’arrive pas seule. Pour cause, il pourrait aussi y avoir du nouveau au sujet des remboursements des soins médicaux. Ces derniers pourraient être moins pris en charge.