Vis, épingles, bijoux… 1,5 kilo d’objets métalliques rouillés ont été retrouvés dans son estomac
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Quand Sangita est arrivée à l’hôpital, elle se plaignait de vives douleurs à l’estomac. La radio a révélé ce qui causait les douleurs aiguës et les médecins n’en revenaient pas.
Des dizaines d’objets métalliques avaient rouillé en elle, certains ayant même déjà perforé des parois internes. Cette patiente souffre d’une maladie qui la pousse a ingérer des objets et en particulier des objets métalliques. Regardez la vidéo pour découvrir tous les objets qui ont été extraits de son ventre.
Atteinte d’acuphagie, elle est attirée par les objets métalliques tranchants
Après des années d’ingestion d’objets dangereux, Sangita s’est rendue à l’hôpital. Elle souffre du pica, une condition médicale psychologique qui se caractérise par l’envie de manger des objets non-comestibles. Dans son cas, elle est atteinte d’acuphagie, une forme de pica qui l’attire en particulier vers des objets contondants, pointus ou métalliques. En observant les radios, les médecins n’ont pas hésité une seule seconde. Elle gardait en elle des objets dangereux. L’opération a permis de retirer 1,5 kilo de vis, bijoux, épingles, trombones, boulons, écrous, fermetures Éclair, boutons métalliques et toutes sortes de pièces en métal démontées.
Épingles, vis, crochets rouillés s’entassaient dans son estomac
« Une épingle avait fait un trou dans la paroi de l’estomac, ce qui nous a obligé d’opérer le plus vite possible », explique l’un des médecins de l’Hôpital civil d’Ahmadabad, en Inde. Une autre épingle de sûreté était en train d’abimer la paroi, menaçant de la traverser et de venir se loger dans les poumons. Grâce à l’opération, le pire a pu être évité, néanmoins, dans la plupart des cas d’acuphagie, une intervention psychiatrique devrait être envisagée. Le pica est considéré comme une maladie psychologique des troubles du comportement alimentaire qu’il faut traiter dans un environnement psychiatrique. Sangita a été sauvée, mais son addiction risque de la pousser à recommencer ces objets.
Crédits : CEN, Newslions TV
