VIH : deuxième cas mondiale de guérison !
Va-t-on enfin trouver un remède au VIH ? Et bien, il semblerait que ce soit en bonne voie avec un deuxième cas de guérison. Grâce à des cellules souches, ce patient est le deuxième au monde à se remettre de ce virus mortel.
>> À lire aussi : D’après les scientifiques, le VIH pourrait bientôt se soigner ! Le remède miracle, enfin ?
Une belle victoire contre le VIH !
Cela faisait 10 ans que ce patient souffrait du VIH. En 2003, ce Londonien apprend qu’il est séropositif et entame un long processus de prise en soin. Mais presque 18 ans après, il semblerait qu’il soit complètement guéri. En tous les cas, c’est ce qu’ont annoncé ses médecins mardi ! Depuis 30 mois, il a arrêté ses traitements antirétroviraux et ne semble pas manifester de signes de rechute.
« Nous suggérons que nos résultats représentent une guérison du VIH.Nous avons testé un nombre assez considérable de lieux où le virus aime se cacher et pratiquement tout était négatif. C’est difficile d’imaginer que toute trace d’un virus qui infecte des milliards de cellules a été éliminée » explique le professeur Ravindra Gupta, de l’université de Cambridge.
>> À lire aussi : SIDA : les migrants seraient plus d’un tiers à contracter le VIH après leur arrivée en France !
Un traitement à base de cellules souches
Le premier à avoir vaincu le VIH, c’est un patient du côté de Berlin. Et dans les deux cas, il s’agit d’une greffe de la moelle osseuse avec des cellules souches de la part de donneurs porteurs d’une mutation génétique rare.« Nos conclusions montrent que le succès de la transplantation de cellules souches comme traitement du VIH, pour la première fois rapportée il y a 9 ans pour le patient de Berlin, peut être reproduite. D’autres patients ont bénéficié d’un traitement similaire, mais aucun n’est aussi loin dans la rémission (…). Il y en aura probablement d’autres, mais cela prendra du temps. »
Toutefois, il est à noter que c’est une procédure extrêmement lourde et qui parfois, peut poser de nombreuses questions d’ordre étique.« Il faut mettre en balance le taux de mortalité de 10% pour une transplantation de cellules souches et le risque de mort si on ne fait rien. Un travail tel que celui-là est important pour le développement de stratégies de traitement qui pourraient être applicables plus largement. » C’est donc une belle victoire mais elle reste tempérée par le médecin qui se veut prudent.« Les données (…) sont bien entendu excitantes et encourageantes, mais au final, seul le temps nous le dira. »