Variole du singe : bientôt la vaccination obligatoire ?
Depuis quelques semaines, de nombreux cas de variole du singe ont été recensés en Europe. Cette maladie contagieuse provient d’Afrique et demeurait ainsi très rare sur notre continent. Néanmoins, plusieurs contaminés se trouvent déjà en France, ce qui a fait réagir la Haute autorité de santé. D’après l’organisation, la vaccination contre la variole du singe est de mise. Fortement recommandée, elle pourrait même devenir obligatoire pour les plus fragiles, pour éviter de finir avec un Covid 2.0.
Plusieurs cas à risques sont déjà atteints par cette maladie
Des contaminés ont été détectés au Royaume-Uni, en Espagne, au Portugal… et maintenant en France. La variole du singe, maladie très contagieuse par la salive ou sexuellement, ne présente peu de risques pour la santé. Néanmoins, il convient d’éviter sa propagation aux personnes fragiles, qui peuvent avoir des complications.
Comme pour le Covid-19 et tout virus contagieux, l’objectif est donc de limiter sa circulation pour éviter de finir avec une nouvelle pandémie sur les bras. Par ailleurs, nous avons déjà un sacré lot de contaminés fragiles détectés. Il est donc nécessaire de couper court à la propagation de la variole. La sécurité des plus affaiblies est en jeu.
La variole du singe se transmet surtout par voie sexuelle, principalement durant des relations sexuelles anales. Mais, beaucoup d’études démontrent que la contamination par la salive, les postillons, etc, est possible. De ce fait, pour éviter l’épidémie, la Haute autorité de santé recommande fortement de passer par la case vaccination. Surtout en ce qui concerne les cas contacts et les personnes à risques.
La vaccination pour la variole du singe vivement recommandée
D’après Haute autorité de santé (HAS), nous pourrions bientôt devoir nous faire vacciner contre cette maladie. Les personnes à risques sont les plus sujettes à cette question de vaccination contre la variole du singe. Mais, pour le moment, il ne s’agit que d’une recommandation, pas d’une obligation. Enfin, rappelons que c’était aussi le cas pour le coronavirus au début.
« La HAS recommande aujourd’hui la mise en œuvre d’une stratégie vaccinale réactive, c’est-à-dire autour d’un cas confirmé : les adultes dont le contact avec une personne infectée est considéré comme à risques, y compris les professionnels de santé exposés sans mesure de protection individuelle » , a alors indiqué l’organisme dans un communiqué.
Pour éviter les pustules et autres désagréments de cette maladie, un vaccin existe déjà en Afrique. Des doses peuvent maintenant être demandées par la France, si le gouvernement prend en compte cette recommandation de la HAS.