Variole du singe : Comment savoir si on l’a attrapée ?
Avec l’émergence de la variole du singe en Europe et en France, de nombreuses personnes craignent d’attraper la maladie. En effet, avec plusieurs milliers de cas recensés, l’OMS a décidé de lancer l’urgence de santé publique internationale pour ce virus.
Mais alors, pendant que la variole du singe continue de s’étendre sur le territoire, il demeure important d’en connaître les symptômes exacts. Voici donc tous les éléments qui peuvent vous laisser penser que vous avez peut-être chopé cette maladie venue d’Afrique.
Comment se transmet la variole du singe exactement ?
L’épidémie de variole du singe se poursuit en Europe. Originaire des pays d’Afrique, ce virus a fait 16 000 contaminés et 5 morts dans 75 pays depuis le début de sa propagation en Unions Européenne. En France, on parle de 1567 cas confirmés au 21 juillet. La variole du singe est une maladie plutôt bénigne dans la majeure partie des cas. Néanmoins, des complications peuvent avoir lieu pour les personnes fragiles et notamment les personnes atteintes de comorbidités.
D’après l’OMS, le virus se propage principalement par les fluides corporels. Cela peut donc arriver en cas de contact prolongé avec une personne contaminée, comme le Covid-19. Cependant, la contamination par la salive est moins évidente que par voie sexuelle. En effet, il est encore plus courant d’attraper la maladie suite à un rapport sexuel non protégé. Par ailleurs, il semble que le virus se propage plus vite lors de pénétrations annales. De ce fait, la variole du singe toucherait davantage les hommes homosexuels, comme pour le SIDA. D’après les études, le sperme pourrait être le vecteur le plus suspect. Mais, cette information est encore à prendre avec des pincettes en attendant des études plus poussées sur le sujet.
« La transmission d’une personne à une autre se produit à l’occasion d’un contact prolongé en face à face, par des gouttelettes (salive, éternuements, postillons), ainsi qu’à travers les fluides corporels, les lésions cutanées ou les muqueuses internes comme la bouche. Elle peut également avoir lieu par des objets que le malade a contaminés, comme des vêtements ou du linge de lit » , indique ainsi l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Quels symptômes doivent vous alerter ?
Maintenant que vous savez globalement comment se transmet la maladie, voyons les symptômes qu’elle occasionne. D’après les recherches médicales menées sur plusieurs centaines de patients, la variole peut prendre plusieurs formes. Mais, la plupart du temps, les patients se plaignent de douleurs intenses à la tête, de fièvre, mais surtout d’éruptions cutanées (boutons, pustules, plaques rouges, etc). Ces lésions cutanées sont ainsi le symptôme le plus typique et celui qui revient le plus souvent dans les témoignages. C’est également cela qui permet le diagnostic clinique de la variole du singe.
La plupart du temps, les boutons, plaques ou pustules se présentent sur le tronc, les bras, les jambes, ou encore sur le visage, les paumes de main et la plante des pieds. Certains patients décrivent également l’apparition de plaies au niveau de l’anus ou à l’intérieur de la bouche. Une étude récente publiée dans le New England Journal of Medicine indique que la variole du singe peut « toucher n’importe qui » et pas seulement les hommes homosexuels. Il convient donc de surveiller de près ces symptômes.
Autres symptômes possibles : Fatigue, douleurs musculaires, douleurs lorsque vous avalez, une langue rouge… À noter que ces symptômes et la maladie durent en moyenne 2 à 4 semaines.