Variole du singe : les propos peu rassurants de l’OMS suite à l’explosion du nombre de cas
Ce vendredi 27 mai, la Finlande a confirmé son tout premier cas de variole du singe. Celui-ci vient donc joindre la longue liste des pays européens touchés par la maladie. Pour l’heure, le patient va très bien et n’est pas hospitalisé.
L’épidémie de variole du singe progresse, sans que son mode de transmission ne soit élucidé.
Ce vendredi 27 mai, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a dressé son dernier bilan. Menant ainsi à 219 le nombre de cas de variole du singe dans le monde depuis le début de l’épidémie, il y a maintenant trois semaines. Lors du dernier pointage, il y a une semaine, seulement 38 cas avaient été recensés. Ce mercredi, en France, sept cas ont été certifiés, dont quatre en Ile-de-France.
Dans le monde, et pour l’heure, dix-neuf pays sont touchés, majoritairement en Europe. En tête de liste, le Royaume-Uni avec 71 cas. Puis vient l’Espagne avec 51 cas. Et ensuite le Portugal (37 cas). Quelques cas ont également été confirmés aux États-Unis, en Israël, ainsi qu’en Australie.
Un mode de transmission entre hommes privilégié ?
À part un patient au Royaume-Uni, où il s’agit certainement du patient zéro Européen, il s’avère qu’aucune des personnes contaminées n’a voyagé en Afrique dernièrement. Pour l’heure, aucun décès n’est à déplorer, la plupart du temps, les cas étant bénins. De plus, le virus qui circule en Europe est une souche beaucoup moins létale que celle Africaine. Et finalement, son taux de létalité est de l’ordre de 1 à 2 %, comme le confirme India Leclercs, virologue à l’institut Pasteur.
Visiblement, il semblerait que la majorité des patients confirmés ou suspects sont des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Mais pour l’heure, il est impossible de savoir si ce type de variole est une maladie sexuellement transmissible. Ou bien alors si elle ne se transmet que par contacts très rapprochés.