Variole du singe : Un décès à déplorer, l’inquiétude monte pour l’OMS
En plus d’avoir déjà été prédite il y a un an, la variole du singe vient de faire son premier décès depuis le départ de l’épidémie en Europe. Un constat désastreux s’additionnant aux 2000 cas confirmés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Une progression du virus hallucinante
Avec une épidémie démarrée en mai dernier en Europe, mais qui devait être présente depuis janvier 2022 finalement, c’est plus de 2000 malades qui ont été recensés sur le continent. Au 15 juin 2022, selon l’OMS, les contaminés à la variole du singe était « 2103 cas confirmés dans 42 pays » . Un chiffre impressionnant dans la mesure où personne ne s’attendait à une propagation aussi rapide de cette maladie.
Avec l’explosion des contaminations, 40 pays vont se réunir cette semaine afin de décider des mesures adéquates. Pour le moment, la vaccination demeure recommandée pour prévenir de l’infection. Cependant, nous savons aussi que nous n’avons pas assez de doses de vaccin pour vacciner tous les cas contacts. Du moins, c’est aujourd’hui le cas en France. Mais, ce qui est inquiétant, c’est que nous avons également appris le premier décès de la variole du singe depuis le début de l’épidémie.
Un décès à cause de la variole du singe
À ce jour, la progression du virus se fait sur des « zones géographiques très disparates » , d’après l’OMS. Mais, « la région européenne est au centre de la propagation du virus, avec 1 773 cas certifiés, soit 84 % du total mondial » . 12 % des malades se trouveraient en Amérique et 3 % en Afrique (alors que cette maladie est moins rare sur ce continent).
Le premier décès à cause de la variole du singe est arrivé la semaine dernière. La victime vivait au Nigeria. D’après l’OMS, ce décès n’est que le premier et cela pourrait aller crescendo. Nous rappelons tout de même que cette maladie n’est pas réellement mortelle. Cependant, comme pour le Covid-19, les comorbidités peuvent entrainer des complications. Les hommes déjà malades avant sont d’ailleurs les plus touchés par le virus.