Variant Omicron : Cette mauvaise nouvelle qui vient de tomber
Le variant Omicron provoque une vague légendaire en France. En effet, près de 300 000 nouveaux cas ont été détectés en 24h, un chiffre qui évolue à vitesse grand V. Pour lutter contre le variant, les autorités comptent sur la dose de rappel mais aussi sur des traitements. Malheureusement, ces derniers ne se sont pas révélés efficaces.
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Omicron : Une vague qui n’en finit pas
Omicron et Delta ont provoqué une nouvelle vague qui rebat totalement les cartes. 300 000 nouveaux cas quotidiens sont recensés chaque jour et ce chiffre pourrait encore progresser dans les jours à venir. Gabriel Attal a en effet déclaré hier à l’issue du conseil de défense que « cette hausse supersonique des contaminations va se poursuivre ces prochains jours, voire ces prochaines semaines » .
Les hypothèses autour d’Omicron vont dans tous les sens. Pour certains, il va permettre de développer l’immunité collective tant attendue, pour d’autres il pourrait entrainer une série de variants encore plus dangereux.
L’arme choisie par le gouvernement français : la vaccination. Après les propos polémiques du président sur les non-vaccinés, 66 000 premières injections ont eu lieu ce mercredi, un record depuis début octobre. La France comptait aussi sur les traitements qui arrivent. Malheureusement, de ce côté-là, c’est plus compliqué. En effet, les autorités sanitaires ont décidé ce mercredi de restreindre la gamme de traitements anti-Covid. La raison ? Certains ne se montraient pas assez efficaces face au variant Omicron.
Les traitements : Un échec face à ce variant
Pour soigner un Covid déjà détecté, sur trois traitements, aucun n’a prouvé son efficacité face à une infection à Omicron, selon un communiqué de l’Agence du médicament. Par ailleurs, ces traitements sont peu administrés car ils sont très lourds. Ils sont réservés aux personnes développant des formes graves pour éviter le pire ou pour les individus chez lesquels la vaccination n’est pas très efficace du fait d’un système immunitaire faible.
Seul espoir l’Evusheld d’AstraZeneca utilisé en amont pour éviter une infection par ce variant. A l’inverse, le Ronapreve ne doit pas être utilisé en présence d’Omicron, que ce soit en prévention ou en soin. Il doit être privilégié pour le variant Delta. Enfin, le troisième traitement, Eli Lilly, n’est plus autorisé car il ne montrait que trop peu d’efficacité face aux deux variants.
Conclusion : En France, il n’y a plus de traitements par anticorps disponibles pour traiter les cas de Covid liés à une infection par Omicron. L’Evusheld n’est utilisé que de manière préventive.
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