Variant indien : la très mauvaise nouvelle dévoilée
Selon une dernière étude menée par le Public Health England, le variant indien multiplie par 2,6 le risque d’hospitalisation. Le variant Delta préoccupe donc particulièrement les autorités sanitaires françaises.
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Variant indien : quelle est sa progression en Europe ?
« B.1.617 », également surnommé « Delta » est le variant indien. Celui-ci a été détecté pour la première fois en octobre 2020, à Nagpur, la troisième plus grande ville indienne. Le pays est très endeuillé par la pandémie. Effectivement, il a franchi la barre des 300.000 décès.
Le variant indien se propage en Europe. Il semblerait être très présent au Royaume-Uni. Toutefois, des nouveaux cas de clusters ont été detecté dans l’Hexagone comme dans l’agglomération de Dax où une famille entière a été contaminée. Au total, environ 80 cas ont été découverts en France.
En Angleterre, la propagation de ce variant inquiète les scientifiques. Alors que les cas de coronavirus étaient en baisse depuis quelques semaines, la tendance semble s’inverser. En effet, le « Delta » représenterait 75% des nouveaux cas de coronavirus. Selon le rapport du Public Health England, en une semaine, les cas recensés sont passés de 12.431 à 6.959.
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Delta, le variant indien le plus contagieux
Comme l’OMS l’a indiqué, nous connaissions déjà sa particularité : le Delta est très contagieux. En revanche, cette nouvelle étude nous apprend qu’il multiplierait les risques d’hospitalisation de 2,61 par rapport à son homologue anglais, et ce, dans les 14 jours qui suivent la date du prélèvement. L’analyse a été menée sur 38.805 séquences de la Covid-19 au Royaume-Uni.
Ce n’est pas tout. Le risque d’admissions aux urgences sous 14 jours est, quant à lui, plus élevé de 1,67 fois. Le professeur Danny Altmann de l’Imperial College de Londres s’inquiète de cette menace vis-à-vis des personnes non-vaccinées. Ainsi, « les personnes infectées pourraient avoir une chance accrue de progresser vers une hospitalisation« explique-t-il.
Le médecin Adam Finn, membre du Comité mixte sur les vaccinations, précise que « Bien que seul un petit nombre de cas finissent à l’hôpital, la proportion est environ deux fois plus élevée pour les cas Delta« que pour les cas liés au variant Britannique, appelé Alpha. Les scientifiques britanniques restent donc à l’affût face à une éventuelle vague de contamination.
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