Vaccin AstraZeneca : Décès d’un Breton de 42 ans après l’injection
La flambée des morts par thrombose continue. Un homme de 42 ans originaire des Côtes-d’Armor est décédé suite à une thrombose. Il avait reçu une injection du vaccin AstraZeneca quelques jours avant.
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AstraZeneca : Nouveau décès suite à une thrombose
Nouveau décès suspect suite à la vaccination AstraZeneca. En effet, le 13 mars 2021, Richard a reçu une dose du vaccin AstraZeneca par son médecin traitant. Les jours qui suivent, le Breton de 42 ans se plaint de mal de crâne. Le 20 mars, il est pris de violentes céphalées et connaît des troubles de l’élocution. Son épouse inquiète contacte les secours. Admis aux urgences de Lannion, il va décéder le 22 mars après son transfert au centre hospitaliser de Brest. Il suivait un traitement pour une maladie chronique mais « sans aucun lien avec une pathologie cardiaque ou circulatoire » .
Richard serait décédé d’une thrombose veineuse qui a touché son cerveau. La suspicion est donc de mise puisque plusieurs cas de thromboses veineuses ont été observés après l’injection du vaccin britannique. La femme du défunt a décidé de porte plainte contre X. Son avocate voit bien les similitudes avec une jeune femme de 38 ans décédée à Toulouse. Si l’avocate refuse d’incriminer le vaccin, elle appelle à « se poser des questions » .
Une exhumation nécessaire
Le parquet de Saint-Brieuc s’est saisi de l’affaire et ouvre donc une enquête pour comprendre les causes de cette mort soudaine. L’homme ayant été inhumé, une autopsie va être difficile, il va falloir une exhumation au préalable. Déterrer le corps du défunt risque d’être un vrai traumatisme pour la famille. Cette exhumation sera accompagnée d’une analyse détaillée du dossier médical du défunt.
Dans ce débat sur les risques du vaccin AstraZeneca, une nouvelle suspicion est en train de naître. Et si le vaccin n’était pas bien injecté ? « C’est une hypothèse qui remonte de plus en plus : une injection malencontreusement faite par voie intraveineuse au lieu d’intramusculaire. Si cela peut être corrigé, et limiter le risque, il faut le vérifier » , a ajouté l’avocate.
La méfiance des Français envers le vaccin ne fait qu’augmenter. Après une suspension pendant quelques jours, la Haute autorité de Santé vient de recommander en seconde dose des vaccins Pfizer ou Moderna pour les moins de 55 ans ayant pourtant reçu une première dose d’AstraZeneca.
Source : Ouest-France
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