Saignements de nez, perte de cheveux : elle affirme que sa Tesla a ruiné sa vie
Quand on acquiert un véhicule de luxe comme une Tesla, on s’attend à vivre une expérience haut de gamme. Pourtant, pour certains propriétaires, le rêve peut virer au cauchemar.
C’est le cas d’une créatrice de contenu qui a récemment partagé son histoire sur Instagram. Son témoignage soulève des questions troublantes sur les potentiels effets néfastes des automobiles électriques sur la santé.
Une descente aux enfers progressive à cause de Tesla
Tout commence en 2021 lorsqu’elle achète sa Tesla, pleine d’enthousiasme. Les premiers mois se passent sans encombre, mais peu à peu, des symptômes inquiétants apparaissent. « La fatigue a été le premier signe et elle s’est aggravée avec le temps », explique-t-elle. Cette lassitude devient si intense qu’après seulement deux heures de conduite, l’influenceuse se sent obligée de s’étendre avant même de pouvoir décharger ses courses.
Au fil du temps, d’autres troubles s’ajoutent : douleurs au cou et aux épaules, saignements de nez, nausées et aussi perte de cheveux. Elle met du temps à faire le lien avec son bolide. Ce n’est qu’après avoir effectué de longs trajets dans un véhicule classique sans ressentir ces désagréments qu’elle commence à soupçonner sa Tesla.
Un coupable inattendu : la moisissure
Après deux ans et demi d’épreuves, l’individu et son mari décident de vendre leur Tesla. Comme par enchantement, leurs maux disparaissent. Mais quelle peut bien être la cause de tous ces problèmes ? Elle avance une hypothèse surprenante : la moisissure.
« Nous avons essayé d’imputer la responsabilité à n’importe quoi d’autre pour nos symptômes jusqu’à ce que l’évidence s’impose », confie-t-elle. « Après avoir lu les commentaires sur ma dernière publication, je pense qu’il est probable que l’automobile ait été contaminée par des moisissures cachées. »
Cette théorie semble trouver un écho chez d’autres propriétaires de Tesla. Un internaute raconte : « Ma sœur et mon beau-frère ont vécu une expérience similaire. Ils ont envoyé la voiture en réparation et il y avait de la pourriture partout. » Un nouveau témoignage évoque également un homme tombé gravement malade six mois après l’acquisition de sa Tesla.
Un phénomène spécifique aux voitures électriques ?
La question se pose : les véhicules à propulsion électrique seraient-ils plus susceptibles de développer des moisissures ? Certains experts avancent que l’humidité pourrait s’accumuler dans le système de climatisation et dans la zone du filtre à air de l’habitacle de ces engins.
Cependant, il est essentiel de noter que ce souci ne concerne pas nécessairement tous les modèles de Tesla. Ni même l’ensemble des voitures électriques. Il serait prématuré de tirer des conclusions hâtives sur la base de quelques témoignages, aussi troublants soient-ils.
Son cas soulève néanmoins des interrogations légitimes sur la sécurité sanitaire de ces véhicules. Si le lien entre ces derniers et le développement de moisissures était avéré, cela pourrait avoir des implications importantes pour l’industrie automobile en pleine transition énergétique.
En attendant des études plus poussées sur le sujet, les propriétaires de ces nouveaux modèles seraient bien avisés de rester vigilants. Un nettoyage régulier et une inspection minutieuse de l’habitacle pourraient permettre de détecter et de prévenir toute prolifération fongique.
Son histoire nous rappelle que même les technologies les plus avancées peuvent parfois receler des dangers insoupçonnés. Dans notre quête d’un avenir plus vert, il ne faut pas oublier que la santé des conducteurs doit demeurer une priorité absolue. Le débat sur la sécurité des automobiles électriques ne fait peut-être que commencer.