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Une femme de 22 ans survit après 4 heures de massage cardiaque, du « jamais vu » pour les médecins

Publié par Elodie GD le 21 Mar 2025 à 18:03

Retrouvée inanimée et en état d’hypothermie dans les rues de Nogent-sur-Oise (Oise), la jeune femme présentait peu de chances de survie.

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Une femme de 22 ans retrouvée en détresse dans les rues de Nogent-sur-Oise

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Le récit d’un sauvetage exceptionnel. Les faits se déroulent le 9 février dernier, à Nogent-sur-Oise. Retrouvée dans une rue inanimée et en état d’hypothermie et d’arrêt cardiaque, une femme de 22 ans est conduite à l’hôpital de Creil. Elle y est prise en charge par des soignants qui craignent de ne pas la voir se réveiller. En effet, sa température corporelle est descendue à 25 °, une donnée peu encourageante pour la suite.

Malgré ses réserves, l’équipe médicale se met immédiatement au travail.

Une femme de 22 ans réanimée après 4 heures
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Durant quatre heures, les soignants se relayent pour lui prodiguer des massages cardiaques. Ils la branchent ensuite à une machine qui prend le relais et lui administrent des piqûres d’adrénaline. Un enchaînement de soins qu’ils espèrent voir déboucher sur un petit miracle.

Choquée « plus de 40 fois avec le défibrillateur »

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Au total, la jeune femme aura été choquée « plus de 40 fois avec le défibrillateur alors qu’en général dix à quinze coups c’est déjà beaucoup pour ce cas de figure », rapporte Le Parisien en citant la Dr Estelle Renaud, cheffe du service de réanimation.

Et la persévérance du personnel finira par payer. En effet, après quatre heures de soins acharnés, et malgré un cœur qui refusait de repartir, la jeune patiente ouvre les yeux. Ce, après avoir été placé au chaud dans un cocon servant à faire remonter sa température corporelle.

Tandis que sa température remonte progressivement, elle reprend connaissance. Le thermomètre affiche alors 32 °. Un dénouement exceptionnel pour les médecins qui reconnaissent « n’avoir jamais vu ça ». Mieux encore : la jeune femme ne présente aucune séquelle de son arrêt cardiaque et de son hypothermie. Un petit miracle dont l’hôpital de Creil se souviendra encore longtemps.

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