Un nouveau virus identifié en France : les scientifiques tirent la sonnette d’alarme
Les virus créent l’inquiétude depuis la pandémie du covid-19. Scrutés de près, ils déclenchent l’inquiétude de la communauté scientifique lorsqu’ils sont identifiés. Cette fois, c’est la fièvre hémorragique de Crimée-Congo qui attire l’attention des infectiologues.
Nouveau virus identifié en Corse
Déjà présente dans les Pyrénées-Orientales, le virus a été identifié en Corse. Une découverte peu enthousiasmante pour les scientifiques qui s’inquiètent de le voir se répandre. Transmise par les tiques, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) a fait des siennes dans deux élevages de l’île.
Ainsi, si le risque est jugé faible pour le grand public, une partie de la population est appelée à rester sur ses gardes. Notamment les professionnels exposés au bétail. Parmi eux, les éleveurs ou encore les personnes travaillant en abattoir.
Des professionnels du secteur qui doivent redoubler de vigilance, car, la tique responsable de la transmission à l’homme, la Hyalomma marginatum, est en expansion dans le sud de la France. Ce, à cause du réchauffement climatique.
Symptômes et mesures préventives
Les symptômes de la FHCC apparaissent 3 à 9 jours après la morsure de tique et sont les suivants : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, nausées et vomissements. Dans certains cas, la maladie peut évoluer vers l’hémorragie interne, une défaillance des organes, puis le décès. Une issue qui fait froid dans le dos.
Pourtant, à ce jour, aucun traitement n’existe pour éviter de contracter la maladie. Les médecins se contentent de traiter les symptômes et d’éviter qu’ils s’aggravent. Ils conseillent évidemment de consulter dès l’apparition de signes évocateurs après morsure de tique.
Pour éviter de contracter la FHCC, il est recommandé de prendre quelques précautions. Notamment de privilégier les vêtements couvrants en cas de sorties en plein air. L’utilisation de répulsifs anti-tiques est également recommandée, ainsi que l’inspection minutieuse de son corps après chaque sortie.
Les scientifiques mobilisés et attentifs
Depuis la détection du virus en Corse, la surveillance est accrue sur l’île. Des campagnes de sensibilisation ont été menées auprès de la population afin d’informer les habitants des risques et des mesures de prévention. Des recherches sont toujours en cours pour mieux comprendre la maladie et son évolution.
Les autorités mettent un point d’honneur sur la mobilisation générale. Les gestes barrières sont recommandés dans certaines circonstances et les populations à risques incitées à redoubler de vigilance.
De leur côté, les scientifiques mettent tout en œuvre pour développer des solutions efficaces contre la FHCC.