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Les stocks de chloroquine de la pharmacie centrale des hôpitaux de Paris ont-ils été pillés ?

Publié par Jeanne Ferry le 23 Mar 2020 à 16:08
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Depuis quelques jours, le monde tourne autour de la chloroquine. Ce médicament qui soigne en partie le paludisme pourrait être la solution. C’est pourquoi ce dernier devient le sujet de toutes les convoitises. Mais alors les stocks de chloroquine de la pharmacie centrale des hôpitaux de Paris ont-ils été pillés ? Découvrez la séquence ci-dessous : 

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La chloroquine, denrée rare ?

Depuis quelques jours, on ne parle que de ça. La chloroquine pourrait bien soigner de nombreux patients du coronavirus. En effet, le docteur Raoult a fait des tests à Marseille qui se sont avérés très positifs. 24 patients ont totalement été guéris suite aux tests. C’est pourquoi le médicament devient une denrée rare.

Mais récemment, l’intervention du  Christian Perronne, qui dirige le service des maladies infectieuses de l’hôpital universitaire Raymond-Poincaré (AP-HP) de Garches a fait parler.

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Des propos mal compris

En effet, ce dernier a laissé entendre sur LCI que : « C’est le seul médicament aujourd’hui qui est disponible pour les malades. Malheureusement la pharmacie centrale des hôpitaux a annoncé aujourd’hui que c’était en rupture de stock totale. Que les stocks avaient été pillés. C’est lamentable. Les armoires ont été dévalisées. C’est les mails qu’on a reçus aujourd’hui ».  La journaliste lui demande où ces médicaments ont été volés. Il répond : « Je ne sais pas, dans les différents stocks des pharmacies hospitalières. »

Évidemment, cela a beaucoup fait réagir. Et les hôpitaux de Paris ont tenu à réagir : « Il n’y a pas eu de vol, ni de rupture de stocks d’hydroxychloroquine à la pharmacie centrale de l’AP-HP/Ageps, qui a en revanche constaté une très, très forte hausse des commandes émanant des pharmacies à usage interne (pharmacies d’hôpital) vendredi. ». 

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