Défigurée lors d’une « soirée Botox », l’esthéticienne était une ancienne prisonnière sans formation
Les soirées Botox sont de plus en plus populaires, même chez nous, en France. Rachael Knappier a voulu tenter l’expérience en acceptant l’invitation d’une amie à participer à cette soirée où chaque participant a droit à des soins esthétiques. Malheureusement pour elle, elle ne s’est pas méfiée des compétences médicales de celle qui pratiquait les injections de produits, ayant fait confiance en son amie qui l’avait invitée. Après quelques minutes, ses lèvres ont gonflé et la vérité a éclaté : l’esthéticienne qui pratiquait les injections était une ancienne détenue sans aucune formation médicale. Regardez la vidéo pour découvrir les dégâts causés à son visage.
Rachael accepte une invitation à une soirée Botox
Les soirées Botox sont toujours organisées de la même façon. Les convives sont chics, ils boivent une flute de champagne et partagent un bon moment dans le salon de leur hôte. Sauf qu’après quelques minutes, un premier convive est invité à s’allonger sur une table installée au milieu de la pièce. Chaque invité a la possibilité de tester des produits esthétiques, le plus souvent, il s’agit de Botox afin de figer quelques rides de manière totalement décontractée. Il ne s’agit pas d’opération de chirurgie, c’est pourquoi, aucun diplôme médical n’est demandé pour pratiquer les injections.
Les convives subissent les soins au milieu du salon
Même s’il suffit de maîtriser les seringues, il faut tout de même savoir où piquer. Malheureusement pour Rachael Knappier, une Anglaise de 29 ans, elle est passée entre les mains d’une esthéticienne peu douée. Rachael participait à cette soirée en toute confiance. « Mon amie m’avait fait tellement de louanges de son esthéticienne, combien elle était géniale, que j’ai décidé d’y aller ». Elle-même n’est pas une novice en la matière, puisqu’elle a l’habitude de se faire injecter des doses raisonnables dans les lèvres pour corriger un gonflement qu’elle garde comme séquelle depuis qu’elle s’est prise une porte coupe-feu à l’adolescence. C’est donc sereine, en confiance, qu’elle a participé à la soirée.
Elle est déjà habituée aux injections aux lèvres
D’habitude, elle paie environ 300 livres (340 euros) pour ses injections, alors que pour cette soirée, elle n’a payé que 220 livres (environ 250 euros). Cette fameuse réduction aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. La qualité des produits et les compétences de l’esthéticienne étaient plus que douteuses. Dans cette ambiance de fête, elle s’est laisser faire sans se douter qu’elle allait vivre un enfer par après. « Il y avait du mousseux et des gâteaux, et il y avait une file jusque dans la cuisine. Les filles faisaient la queue, attendant leur tour pour essayer une crème anesthésiante. L’esthéticienne, que je pensais être une infirmière, ne m’a demandé de signer aucun formulaire. Ça aurait déjà dû m’alarmer ». Rachael n’est pas du genre à se faire avoir, car elle est plutôt procédurière, elle qui travaille dans un cabinet d’avocats. Mais une fois dans l’ambiance, elle s’est laissée faire. L’esthéticienne lui a parlé du produit qu’elle comptait lui injecter pour diminuer son irrégularité de la lèvre. Mais en réalité, elle a utilisé un produit beaucoup moins cher.
Ses lèvres gonflent suite aux injections
Ne disposant d’aucun diplôme, cette esthéticienne a touché une veine en injectant le produit. « Quelques heures plus tard, je me suis sentie mal. Mes lèvres ont gonflé comme jamais et la pression était insoutenable. » De retour chez elle, elle a obtenu le numéro de téléphone de l’esthéticienne, avec qui elle a réussi à faire un Facetime pour lui montrer son visage à distance. « Elle était sous le choc. Elle a porté ses mains à sa bouche, et elle m’a dit que j’avais probablement une réaction allergique. » Sa lèvre était devenue énorme et Rachael a préféré se rendre aux urgences. En réalité, elle n’a fait aucune réaction, par contre, elle souffre d’une occlusion vasculaire à cause d’une piqûre qui a touché une veine. Elle risque la nécrose d’une partie du tissu.
Elle apprend que l’esthéticienne n’avait aucun diplôme
Les jours suivants, elle s’est rendue à plusieurs reprises dans une clinique esthétique pour qu’ils lui viennent en aide en injectant d’autres produits afin de l’aider à diminuer le gonflement. Entretemps, elle a appris que l’esthéticienne venait de sortir de prison quelques mois auparavant, et qu’elle pratiquait des opérations esthétiques sans aucun diplôme. Aujourd’hui, Rachael est en convalescence. Ses lèvres dégonflent peu à peu mais elle est certaine de ne plus jamais participer à une soirée Botox. « J’aurai pu avoir ce problème chez n’importe quel chirurgien, sauf que si ça avait été un docteur, il aurait su comment me soigner ».
Crédits : Rachel Knappier