Un médicament existe si vous souffrez de chagrins d’amour après avoir été largué(e)
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Oui, vous avez bien compris. Un remède existerait bel et bien pour lutter contre les chagrins que provoque une rupture amoureuse : une simple pilule. Les coeurs brisés, ouvrez bien vos oreilles, on vous explique tout dans cet article.
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À l’origine de la guérison des chagrins d’amour, un médecin canadien
C’est une découverte faite par le docteur Alain Brunet. Ce médecin canadien est connu pour avoir recherché des remèdes guérissant les symptômes de stress post-traumatique.
Selon lui, le Proranolol, médicament déjà présent sur le marché et permettant de traiter des problèmes d’hypertension et d’anxiété, aurait des vertus guérissantes pour les coeurs brisés.
En effet, le docteur a mis en place une thérapie « de reconsolidation » pour gérer les fameux problèmes de stress post-traumatique, conséquence parfois malheureuse des ruptures amoureuses.
Une guérison des chagrins d’amour encadrée
Le médicament ne doit pas être consommé isolément. En effet, la méthode du fameux docteur consiste à faire ingurgiter le comprimé une heure avant le début d’une séance thérapeutique. Après l’avoir avalé, le patient devra écrire ses souvenirs amoureux désagréables. Le rendez-vous sera alors l’occasion pour le patient d’extérioriser sa douleur intérieure en relisant ses notes.
Selon le spécialiste Alain Brunet, c’est au moment de cette lecture que la molécule devrait procurer ses effets. En effet, le médicament a pour but d’inhiber le système sympathique, ce qui permettra au patient de moins ressentir les souvenirs douloureux de sa relation passée.
Attention, il ne s’agit pas d’une méthode radicale. Les souvenirs de la relation restent, cette thérapie va simplement atténuer les douleurs associées à ces pensées.
Le docteur Brunet aurait soulagé les douleurs sentimentales de près de 70% de ses patient(e)s en seulement quelques séances, selon la BBC.
Petit hic : la potentielle dangerosité du Propranolol
Des études, notamment américaines et norvégiennes, ont démontré que la prise de Propranolol doublait le risque de développer la maladie de Parkinston.
Si cette thérapie peut, en effet, s’avérer concluante, si elle est encadrée par l’initiateur, il est important de ne pas consommer ce médicament trop longtemps et sans réelle raison médicale. Car malheureusement, Parkinston n’a pas encore trouvé son remède miracle.
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