Des sœurs siamoises meurent à l’âge de 21 ans : le président leur rend hommage
Tous les cas de siamois sont différents. Dans leur malchance, certains ont plus de chances que d’autres. Les siamois peuvent vivre longtemps attachés, mais lorsqu’ils veulent se séparer, souvent la vie de l’un est plus en danger que celle de l’autre. Tout dépend du nombre d’organes vitaux qu’ils se partagent et des parties du corps auxquelles ils sont attachés. Maria et Consolata Mwakikuti ont vécu 21 ans attachées. Malheureusement, elles viennent de mourir des suites de complications respiratoires. Regardez les images de ces courageuses sœurs siamoises.
Elles se partageaient des organes vitaux
Maria et Consolata Mwakikuti sont nées en Tanzanie, attachées l’une à l’autre. Ces sœurs siamoises étaient impossibles à séparer puisqu’elles ne possédaient qu’une paire de jambes et un bassin. Elles possédaient par contre deux thorax séparés, attachés à un bassin unique. Leurs thorax respectifs étaient néanmoins fusionnés à plusieurs endroits et des organes internes comme les poumons ou les reins devaient aussi être partagés.
Les sœurs siamoises voulaient devenir enseignantes
Leurs parents sont morts, alors qu’elles étaient bébés. Elles avaient été recueillies par l’orphelinat catholique de bienfaisance Maria Consolata. Elles ont donc hérité chacune d’une partie du nom de l’organisme. Elles ont connu une enfance heureuse malgré leur particularité anatomique et rêvaient de devenir enseignantes. D’ailleurs, elles suivaient un cursus universitaire pour devenir profs. Le destin de ces deux siamoises étaient si particulier qu’elles ont souvent servi d’exemple de courage dans leur pays.
Le président leur rend hommage
Elles avaient récemment attrapé une maladie aux poumons. Leur condition physique a engendré des complications, et elles sont mortes à l’hôpital. Même le président tanzanien John Magufuli a commenté leur décès sur les réseaux sociaux, expliquant combien cela « l’attriste ». Elles avaient pour « rêve de servir la nation », souligne-t-il. « Elles étaient déterminées et motivées malgré les défis. Qu’elles reposent en paix », écrit le groupe lobbyiste African Watchmen.
Crédits : AFP