Les shakers protéinés peuvent avoir de conséquences graves sur la santé !
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En quelques années, les shakers protéinés sont devenus très populaires et sont presque devenus indispensables à tous les habitués de la salle de muscu. Si les résultats des protéines sont évidents et prouvés pour l’augmentation musculaire, une étude récente indique que ces shakers peuvent avoir un effet nocif sur la santé à long terme. Regardez la vidéo pour comprendre en quoi ces boissons protéinées peuvent avoir un effet dangereux sur la santé.
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Les boissons protéinées aident au développement des muscles
Aux États-Unis, de plus en plus de personnes boivent des boissons protéinées au quotidien, même sans être des fanatiques du sport. Une étude indique que deux Américains sur cinq consomment des produits protéinés régulièrement, sous forme de boissons, de barres ou en compléments alimentaires. Le marché du complément alimentaire protéiné rapporte 14 milliards de dollars chaque année dans le monde. La folie des shakers protéinés s’est répandue en Europe, même si actuellement seuls les sportifs en boivent dans le but d’apporter la dose nécessaire de protéines pour optimiser le développement musculaire. Sur cet aspect, il n’y a rien à reprocher aux poudres de protéines qui souvent contiennent aussi d’acides aminées. La forte concentration en protéines permet à ces produits de remplir leur contrat en ce qui concerne l’apport nécessaire pour le développement musculaire. Par contre, une nouvelle étude montre que ces produits peuvent aussi être dangereux !
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Le BCAA peut être dangereux en trop grandes quantités
Des chercheurs de l’Université de Sydney, en Australie, ont trouvé que les acides aminés contenus dans les poudres et les shakers protéinés peuvent être dangereux pour la santé à long terme. Pour les connaisseurs de ces produits, c’est le BCAA qui est dangereux. Certains produits vantent pourtant la concentration extrême de BCAA. Le terme français est rarement utilisé dans le sport. L’abréviation anglophone BCAA, signifie acide aminé à chaîne latérale ramifiée. Ces acides stimulent la synthèse protéique et aident aussi le pancréas à libérer de l’insuline, qui elle, aide aussi à la synthèse des protéines dans les muscles. De façon simple, on vante régulièrement les mérites du BCAA, notamment parce qu’ils luttent contre la dégradation musculaire et aideraient à booster les performances athlétiques.
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Les acides aminés jouent sur la production de sérotonine
L’explication suivante est un peu technique, mais importante à comprendre si on veut savoir pourquoi le BCAA n’est pas conseillé. Le BCAA entre en compétition avec un autre acide important pour notre cerveau, le tryptophane. Pour dire les choses simplement, le BCAA peut prendre la place du tryptophane dans le sang, alors que celui-ci est essentiel dans la production de sérotonine. On sait tous que la sérotonine est le neurotransmetteur qui procure la sensation de bonheur et de bien-être. Ce que l’on sait moins, c’est que ce n’est pas le seul rôle de la sérotonine. Elle régule aussi les cycles du sommeil et joue un rôle important dans les comportements alimentaires. Elle sert à nous indiquer notre sensation de satiété. Sans la sérotonine, nous avons tendance à continuer à manger, sans nous rendre compte que nous sommes en train de nous gaver. Les études sur des souris ont donc, sans surprise, montrées que les souris qui ont pris un surdosage de BCAA, ont commencé à grossir. Leur espérance de vie était également plus faible.
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À long terme, les shakers protéinés peuvent faire grossir et provoquer des troubles du sommeil
Le surdosage de BCAA ou la prise de BCAA à long terme est néfaste sur le cerveau, puisqu’il agit sur la production de sérotonine. S’en suivent tous les problèmes liés à un manque de sérotonine, à savoir des troubles alimentaires, sexuels, de sommeil, une augmentation de l’état d’anxiété et même une perte du contrôle moteur. Essayez donc de privilégier les sources de protéines plus naturelles, en consommant du poulet, des œufs, des noix, des lentilles. Bien évidemment, un ou deux shakers protéinés par-ci par-là ne mettront pas votre vie en danger, mais comme toujours, la clé est la modération. L’idéal, selon les nutritionnistes, est de varier les sources de protéines.
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