Se faire bronzer les testicules pour stimuler sa libido ? Est-ce vraiment une bonne idée ?
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Avec le retour des beaux jours et surtout du soleil, certaines personnes risquent d’avoir l’étonnante idée de se faire bronzer les testicules. Mais dans la réalité, est-ce que cette pratique comporte un risque pour la santé ?
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Stimuler la testostérone, grâce au bronzage testiculaire !
Est-il possible de stimuler la testostérone, grâce au bronzage testiculaire. Si cette phrase prête bien évidemment à sourire, elle a pourtant été prononcée par Tucker Carlson, animateur de télévision américain. Celui-ci affirme qu’en bronzant cette partie de son anatomie, les hommes seraient en mesure de stimuler leur testostérone.
Selon lui, ce processus permettrait également de résoudre ce qu’il considère comme une crise de la masculinité moderne. Le présentateur affirme d’ailleurs qu’il va expliciter ce concept dans le documentaire à paraître intitulé « The End of Men« .
Comme vous pouvez l’imaginer, il n’en a pas fallu davantage pour faire réagir la communauté scientifique ! Celle-ci s’est d’ailleurs complètement insurgée. À l’instar de Rena Malik, urologue, mais également aux commandes d’une chaîne YouTube. Celle-ci a ainsi souhaité réagir dans une vidéo publiée sur sa chaîne, dans laquelle elle explique l’exact opposé.
Pour elle, souhaiter stimuler sa testostérone avec un bronzage testiculaire n’est absolument pas une bonne idée !
Personne n’a fait d’études à ce sujet !
L’urologue affirme qu’aucune preuve scientifique disponible ne suggère que le bronzage du scrotum ou des testicules va stimuler la testostérone. Néanmoins, elle ajoute que cette corrélation a certainement été héritée d’un lien réel entre lumière et testostérone.
En effet, comme elle l’explique, les scientifiques ont démontré que l’exposition à la lumière similaire à la lumière extérieure du soleil augmente bel et bien la testostérone. Mais il est nécessaire qu’elle soit administrée à des doses d’environ 20 à 30 minutes par jour. Et seulement deux à trois fois par semaine. De plus, elle précise que c’est valable sur la peau et que personne n’a besoin d’être nu ou d’avoir la lumière directe du soleil sur le scrotum.
Enfin, la scientifique dévoile que si des traitements, comme notamment la thérapie au laser à faible lumière, se sont avérés concluants, rien ne permettait finalement de transposer cela à la peau scrotale et que pour l’heure, personne n’a fait d’études à ce sujet.
