Cette très mauvaise habitude à table affaiblit votre système immunitaire
C’est une affirmation bien connue de tous : le sel favorise l’hypertension. Ce n’est pas tout ! Une nouvelle étude affirme que manger trop salé affaiblit nos défenses immunitaires. Comment faire attention à sa santé ?
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Le sel : mauvais pour la santé
Il est bien connu que le sel est mauvais pour la santé s’il est consommé en trop grande quantité. Nombreuses sont les études qui affirment que le sel favorise l’hypertension et les maladies cardiovasculaires. C’est pour cela que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande de consommer 5 grammes de sel par jour. Toutefois, les Français consomment entre 9 et 12 grammes chaque jour !
Pour nous aider à diminuer notre consommation, une nouvelle étude allemande menée par l’université de Bonn, prouve que le sel affaiblit le système immunitaire. Ainsi, nous devenons plus sensibles aux infections bactériennes.
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Les effets du sel sur notre santé
Publiée dans Science Translational Medicine, l’étude de Katarzyna Jobin se base sur les souris et les humains. Après avoir nourri des souris avec des repas riches en sel, ces dernières sont tombées gravement malades (listeria). En ce qui concerne les humains, les volontaires qui ont consommé 6 grammes de sel supplémentaires par jour, ont montré des déficits immunitaires importants. Cette dose est similaire à « deux repas de fast-food, c’est-à-dire deux hamburgers et deux portions de frites » annonce l’étude.
En effet, de précédentes études confirment que le sel réduit les maladies de la peau parasitaires. Or, ces résultats ne concernent que la peau et non l’organisme, comme le justifie l’auteur de l’étude : « Nos résultats montrent que cette généralisation n’est pas exacte ». En ce qui concerne la peau : « Elle fonctionne comme un réservoir de sel du corps. C’est pourquoi l’apport supplémentaire de chlorure de sodium fonctionne pour certaines maladies cutanées ». Contenu dans les organes, le trop de sel est filtré par les reins et éliminé dans les urines.
L’auteur de l’étude prouve que l’organisme maintient la concentration de sel dans le sang et dans les organes : « Ce n’est qu’en étudiant un organisme dans son entier que nous avons pu découvrir les circuits de contrôle complexes qui lient la consommation de sel à cette immunodéficience » relate Futura Science.
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