Roaccutane : Un traitement qui pousse au suicide ?
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C’est bien connu, Roaccutane est un médicament permettant de traiter l’acné, mais s’il fait la une aujourd’hui, ce n’est pas pour son efficacité. En effet, il serait à l’origine d’un tragique évènement….
Roaccutane, la solution contre une acné un peu trop présente ?
Médicament Roaccutane
Annabel Wright était une jeune fille brillante et pleine de vie, vivant dans le North Yorkshire (Royaume-Uni), et qui, dès l’âge de 12 ans a malheureusement été confronté à de nombreux problèmes d’acnés : que ce soit sur son visage ou sur son dos.
À 15 ans, elle a donc pris la décision de suivre un traitement au Roaccutane, qui est un médicament utilisé dans le but de traiter l’acné modérée à sévère. Il réduit la production générale de sébum, ce qui rend donc la peau moins huileuse et permet ainsi de mieux combattre l’acné. Cela faisait donc 7 mois qu’elle suivait ce traitement.
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La dangerosité de Roaccutane sous-estimée…
Sous prétexte de devoir réviser un cours d’espagnol, la jeune fille est montée s’enfermer dans sa chambre et ce n’est que 20 minutes plus tard qu’elle sera retrouvée inconsciente, par son petit frère et sa mère. Faits remontants à 2019, mais qui reviennent sur le devant de l’actualité, suite à la révélation faite par le magazine The Sun, affirmant qu’une autopsie avait été demandée par la famille. En effet, les proches de la très jeune disparue n’en démordent pas : la responsabilité de la mort d’Annabel Wright revient à Roaccutane.
Ce médicament dont les effets secondaires sont réputés pour avoir un impact sur l’humeur, et également soupçonné comme étant à l’origine des dépressions et des suicides des patients, fait donc l’objet de lourdes accusations. Mais les parents de la très regrettée Annabel Wright arriveront-ils à prouver que ce médicament, plus précisément, que cette substance isotrétinoïne, est responsable du suicide de leur fille ?
Malheureusement, un médecin légiste a écarté cette piste, estimant qu’il n’y a pas de preuves chimiques : « La mort d’Annabel a été un choc pour tous ceux qui la connaissaient. Elle s’est très clairement ôté la vie. Mais rien ne prouve que l’équilibre chimique de son cerveau était mauvais. Le fait qu’elle se soit suicidée ne veut pas dire qu’il y avait un déséquilibre chimique dans son cerveau. Et même si c’était le cas, rien ne prouve que l’isotrétinoïne y était pour quelque chose » .
Au plus grand dam de la mère, qui suite à cela, n’a pas hésité à réagir dans les médias : « Annabel, notre merveilleuse fille, est morte. Mais en choisissant de ne pas faire de rapport sur le rôle que l’isotrétinoïne a joué dans sa mort, le médecin légiste prend le risque de laisser ce qui est arrivé à Annabel arriver à d’autres enfants, d’autres familles » .
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