Voici combien de fois il faut avoir des relations sexuelles pour éviter la dépression
Suivez nous sur Google News
La dépression, ce trouble psychique profond, silencieux et sournois, détruit carrément certaines vies. Pourtant, les scientifiques auraient trouvé la solution idéale pour l’éviter. Il suffit simplement d’avoir des relations intimes à une certaine fréquence ! On vous détaille tout en quelques lignes !
Un sondage sur les relations intimes !
Dans certaines sociétés conservatrices, la dépression et les relations sexuelles sont des sujets tabous. On n’a pas le droit d’être mentalement surchargé, au risque de se faire traiter d’enfant gâté. Et les discussions sur les séances intimes sont réservées à certains « adultes privilégiés ».
Pour briser cette mentalité, des experts aux États-Unis ont réalisé un sondage très particulier. Ils ont recensé 15 000 personnes et les ont interrogées sur leur vie intime et sur leurs charges mentales. Parmi elles, 1 288 souffraient de dépression et les autres étaient en parfait état de santé.
Ils ont alors tiré une conclusion étonnante. Ceux qui ont des relations sexuelles hebdomadaires sont moins sujets à la dépression ! D’après l’auteur du sondage : « Quelle que soit l’orientation sexuelle, l’activité sexuelle offre des avantages tels qu’un bien-être et une qualité de vie améliorés, ce qui a un impact significatif sur la santé mentale ».
Cette étude, même si elle met en scène des citoyens américains, vient de l’Université de Shantou, en Chine. D’après ses chercheurs, s’adonner à de petites escapades coquines une fois par semaine améliore l’humeur. Mais cette fréquence est-elle réellement suffisante pour éviter de sombrer dans un profond coup de blues ?
Peut-on guérir la dépression avec cela ?
Les résultats de ce sondage imposent de nouvelles questions quant à la meilleure manière de soigner ce vide émotionnel. En général, les médecins privilégient les antidépresseurs comme la sérotonine. Sauf que ce n’est pas sans danger et surtout, ce n’est pas totalement efficace !
D’après les experts : « Seulement 50 % des patients constatent une amélioration significative des symptômes dépressifs grâce aux médicaments, souvent accompagnés d’effets secondaires. Ce qui souligne le besoin urgent d’explorer des stratégies de traitement alternatives ou complémentaires. Il est donc crucial d’identifier des facteurs de risque modifiables et peu coûteux ».
Par ailleurs, la prise de médicaments contre la dépression réduit significativement la libido. Pourtant, ces deux traitements permettent d’avoir des résultats optimaux. Ceux qui font face à ce trouble doivent donc prendre soin de leur bien-être en ayant des relations sexuelles périodiques.
« À notre connaissance, il s’agit de la première étude observationnelle visant à quantifier l’association entre la fréquence sexuelle et la dépression chez les jeunes adultes et les adultes d’âge moyen vivant dans la communauté aux États-Unis », ajoutent les experts.
Quel serait donc le cycle idéal ?
Maintenant, il est temps de déterminer combien de galipettes par semaine suffisent afin d’atténuer la dépression. « Nos résultats suggèrent qu’une fréquence sexuelle d’une à deux fois par semaine peut avoir les effets protecteurs les plus importants sur le bien-être psychologique au sein de cette tranche d’âge [adultes âgés de 20 à 59 ans] », disent les chercheurs.
Néanmoins, ces scientifiques avouent qu’il existe beaucoup de biais dans leur analyse. Oui, l’endorphine qu’on libère après avoir eu des relations intimes contribue grandement à la santé mentale. Mais ce n’est pas le seul paramètre qu’on doit considérer si on veut guérir définitivement ce trouble !
