Quatre nouveaux cas humains de grippe aviaire confirmés, faut-il s’inquiéter ?
Des personnes ont été contaminées par la grippe aviaire. Cette maladie n’est normalement pas présente chez l’Homme. Elle est présente souvent dans les élevages.
Des cas de grippes aviaires aux États-Unis
On est presque sortis de la covid, sauf pour certains, mais une autre maladie pourrait la remplacer. Aux États-Unis, dans un élevage de volaille, quatre ouvriers ont été contaminés par la grippe aviaire. Une maladie généralement présente chez les canards, poule et autre volaille justement. D’après les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), récemment, les vaches pourraient aussi être contaminées. En effet, une première infection humaine via une vache avait été détectée au Texas le 1 avril.
Deux autres cas avaient été rapportés plus tard dans le Michigan. Début juillet, c’est au Colorado qu’un cas avait été identifié, toujours à cause d’un élevage de vaches. Les autorités sanitaires américaines prennent le sujet très au sérieux.
Des analyses seront faites pour étudier la possible mutation du virus. Beaucoup craignent également que la maladie soit transmise à une vache laitière. Les mêmes méthodes de » dépeuplement » sont donc utilisées pour limiter la propagation du virus.
Les risques pour l’être humain
Les experts de la santé s’inquiètent donc de cette augmentation de cas de grippe aviaire chez les mammifères. Pour les humains, c’est assez rare. Les symptômes de quatre ouvriers étaient des symptômes grippaux et une conjonctivite.
Le risque de la propagation dans la population américaine reste très faible. Les CDC ont tout de même appelé à une précaution de la part des éleveurs de volailles et de bovins.
Cependant, même si le risque d’une épidémie est faible, la maladie reste dangereuse. De 2003 à 2024, ce sont plus de 800 cas qui ont été remontés à l’OMS avec plus de 460 décès. Il n’y a pour l’instant eu qu’un seul cas d’épidémie de grippe aviaire. C’était de 1918 à 1919. C’est la fin de la Première Guerre mondiale et l’épidémie ravage les pays forcément moins protégés. Au total, 20 et 100 millions de personnes ont succombé de la maladie.