Protocole sanitaire : le port du masque obligatoire sur les plateaux télé !?
À partir du 1er septembre, le protocole sanitaire prévoit le port du masque systématique dans les endroits clos et partagés. Cela vaut pour toutes les entreprises dans la France entière. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, les plateaux de télévision ne sont pas épargnés puisqu’il s’agit là aussi d’un lieu de travail…
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Protocole sanitaire : le masque obligatoire dans les endroits clos au 1er septembre
Ce mardi 18 août, Élisabeth Borne, Ministre dSiTravail, de l’Emploi et de l’Insertion fait une intervention sur BFM TV concernant le durcissement du protocole sanitaire partout en France. En effet, le but reste d’éviter la propagation du virus et surtout, un éventuel « feu d’artifice de contamination. »
À l’intérieur de ce protocole, il faut savoir que les mesures concernent principalement les lieux « clos et partagés » que ce soit pour les petites, moyennes ou grandes entreprises. D’ailleurs, la question des plateaux de télévision a été abordée puisqu’il s’agit, là aussi, d’un endroit clos et finalement, d’un lieu de travail.
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Les plateaux de télévision ne seront pas épargnés !
À la question est-ce que le protocole sanitaire avec le masque obligatoire s’applique sur les plateaux de télévision, la ministre répond : « A priori, on est dans un espace fermé, donc, sans doute, on doit aussi porter le masque. » Même son de cloche du côté de la conseillère du cabinet de Laurent Pietraszewski, secrétaire d’État auprès de la ministre du Travail. « J’ai peur que oui, c’est un lieu de travail, et le même risque d’aérosol existe autant qu’ailleurs. C’est même encore plus vrai lorsqu’on parle ou que l’on chante sur un plateau. »
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça passe mal… En effet, le Figaro a d’ores et déjà fait des pieds et des mains pour obtenir des dérogations. De même, les patrons de chaînes d’information imaginent mal comment cela pourrait se passer. Quant à Laurent Jullien, directeur général chargé des productions, il l’assure : « A ce stade, le protocole national n’a pas changé pour nous et nous n’avons pas prévu de faire évoluer nos règles, que nous avons nous-mêmes choisi de durcir au vu de la dégradation de la situation qui fait craindre une nouvelle vague. »