Problèmes de mémoire ? Voici LE fruit pour préserver votre matière grise
La maladie d’Alzheimer est au coeur des préoccupations scientifiques. La lutte pour préserver notre système cognitif est devenue une véritable priorité. Pour cela, différentes études voient le jour avec un point commun nutritionnel. En effet, certains aliments que l’on consomme, auraient un impact bénéfique sur notre santé mentale. Plus particulièrement les fruits, ils pourraient ralentir et réduire les risques de développer une maladie.
La recherche scientifique s’est tournée vers notre alimentation. L’objectif est de comprendre comment certaines personnes vivent jusqu’à presque cent ans, sans développer de maladie mentale.
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Un aliment particulièrement protecteur
L’université de Caroline du Nord, aux États-Unis, s’est intéressée aux fruits rouges. Plus spécifiquement à un fruit qui aurait la faculté de lutter contre l’oxydation et le vieillissement des cellules. Quarante patients ont donc été recrutés pour réaliser une étude de six mois. Tous atteints d’une forme modérée de la maladie d’Alzheimer. Un premier groupe a reçu une dose de myrtille réduite en poudre, à ingérer une fois par jour. L’autre partie a reçu les mêmes consignes, avec toutefois une dose de poudre placebo. À la fin de l’expérience, des tests cognitifs et des tests sur la mémoire au quotidien ont été effectués. Ce sont les personnes nourries à la poudre de myrtille qui ont obtenu les meilleurs résultats.
« Il s’agit de la première étude de ce type à examiner la supplémentation en myrtilles chez les personnes d’âge moyen à risque de futurs problèmes de santé et de démence en fin de vie. Il est important de noter que cette recherche fournit des preuves que la supplémentation en myrtilles peut améliorer la fonction cognitive et corriger les niveaux élevés d’insuline chez ces participants atteints de prédiabète » .
Pr Robert Krikorian, auteur de l’étude, à la revue Nutrients.
La prochaine étape consistera à évaluer les effets de l’apport supplémentaire en myrtilles sur le long terme, et sur davantage de personnes. Grâce à ces tests, la recherche a pu observer que ce fruit, riche en flavonoïdes antioxydants et en anthocyanes, avait un réel impact sur la conservation de nos réflexes cognitifs.
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Une liste de fruits « anti-Alzheimer »
Si cette découverte sur les myrtilles est récente, ces derniers mois ont permis de révéler une liste de fruits avec des propriétés similaires, tels que la cramberrie. Reconnue pour ses effets protecteurs contre les infections urinaires, cette petite baie rouge regorge de secrets. Riche en antioxydants, ainsi qu’en vitamine C, elle pourrait également aider à prévenir de la dégénérescence du cerveau. Cette fois, l’étude a été menée au Royaume-uni, dans l’université de Norwich, pendant trois mois, chez soixante adultes en bonne santé, âgés entre 50 et 80 ans. Les résultats obtenus ont été qualifiés de « très encourageants« par les chercheurs, laissant place à la possibilité d’exécuter des essais plus poussés.
Cet été, les fraises ont également été le coeur d’une étude, menée à Chicago. L’alimentation de presque 600 personnes, décédées tardivement avec une bonne santé mentale, a été analysée. Le but était de comprendre quel composant alimentaire permet de repousser la maladie. Les résultats ont montré qu’il s’agissait de la pélargonidine, un des ingrédients de la fraise, riche en protéine Tau. C’est une des protéines qui est transformée lors de l’arrivée de la maladie d’Alzheimer. D’après les chercheurs, manger des fraises et donc s’enrichir en protéine Tau, pourrait prévenir le risque de la neuro-inflammation.
Toutefois, attention aux raccourcis, cela ne protège pas de la maladie, mais ralentirait son arrivée.
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