« Je n’arrivais plus à marcher » : Lobna a subi une terrible erreur médicale lors de son accouchement
En 2019, Lobna Egenschwiller-Benaouissi, 30 ans, est enceinte de son deuxième enfant. Mais son accouchement ne se déroule pas comme prévu, elle subit une expression abdominale qui lui laissera des séquelles à vie. La jeune femme a partagé son histoire dans le média Auféminin.
Un accouchement qui vire au cauchemar
Le 3 novembre 2019, Lobna, enceinte de son deuxième enfant, se rend dans une clinique privée à Nice. Dès le lendemain, la jeune femme est conduite en salle de naissance. Mais le bébé n’est pas bien positionné.
La gynécologue décide alors d’utiliser les ventouses. « Elle les place et elle tire tellement fort dessus la première fois qu’elles se déclipsent et que la médecin manque de tomber » , détaille Lobna, qui est de moins en moins rassurée. À ce moment, la gynécologue fait un signe à la sage-femme qui va se positionner près de la jeune maman.
La sage-femme va alors commettre un geste qui aura de lourdes conséquences. Lobna a subi une expression abdominale, une pratique qui est interdite depuis 2007 par la Haute Autorité de Santé. « La première tentative n’a pas marché, et à la deuxième on a entendu d’un coup craquer. C’était un bruit de dingue » , décrit-elle.
Lobna aura des séquelles à vie
Le bébé finit par sortir après trois pressions mais la maman fait une hémorragie. « Elle me recoud très vite sans rien m’expliquer. Je me souviens avoir vu du sang en quantité, mais à un moment donné je sais que je n’étais plus là » , se souvient Lobna.
Le cauchemar n’est pas fini pour la jeune maman qui après son accouchement, n’arrive plus à marcher ni à se relever. Lobna a tellement de douleurs qu’elle ne peut même pas s’occuper de sa fille : « On m’a privé des premiers moments avec mon enfant. »
Le 24 janvier 2020, Lobna connaît la cause de son état. Elle souffre d’une disjonction symphysaire, une infection grave du bassin. Elle souffre également d’une rupture totale de tous les ligaments, ainsi que d’une multiple fracture. La mère de famille va entamer une procédure juridique, et espère que l’erreur médicale sera reconnue.