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Pfizer : la mauvaise nouvelle qui vient de tomber

Publié par Celine Spectra le 05 Juin 2021 à 11:23
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Une étude réalisée en laboratoire a démontré que suite à une seule injection du vaccin Pfizer, on est moins protégé contre les variants détectés en Inde (delta) et en Afrique du Sud (bêta).

Pfizer efficacité moindre sur les variants d'Inde et d'Afrique du Sud

Image Pixabay

Pfizer : une étude à relativiser

Comme le spécifie dans un communiqué le Francis Crick Institute de Londres, qui a réalisé ces travaux avec l’Institut national britannique de recherche en santé (NIHR), il est important de prendre les résultats de cette étude avec prudence. Bien évidemment, ce genre de résultats est très utile. Mais il faut savoir que les niveaux d’anticorps ne suffisent pas à eux seuls à déterminer le niveau d’efficacité des vaccins.

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Une efficacité moindre sur les variants

Il a donc été démontré que suite à une seule dose de Pfizer/BioNTech, presque 80% des personnes avaient des anticorps détectables contre la souche originale du virus. Mais seulement 50% pour le variant Alpha. Suivi de 32% pour le variant Delta. Et enfin 25% pour le variant Beta. Il reste donc important de s’assurer que la protection vaccinale reste suffisante. Et le seul moyen d’y parvenir est de pouvoir rapidement administrer la seconde dose du vaccin.

C’est en tout cas ce qu’a essayé d’instaurer le Royaume-Uni, fin mai. Et ce dans le but d’enrayer la propagation du variant Delta. En effet, l’intervalle entre deux doses a été réduit à huit semaines pour les personnes de plus de 50 ans ainsi que pour les plus vulnérables. Les derniers résultats confortent donc cette décision.

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Un écart réduit entre les deux injections

En France, pour les vaccins à ARN (Pfizer et Moderna), l’écart actuel était de 6 semaines environ. Dès à présent, il est possible de faire la seconde injection entre 5 et 7 semaines suite à la première. D’ailleurs, il est important de savoir que l’étude publiée dans The Lancet démontre également que suite aux deux injections du vaccin Pfizer, le niveau d’anticorps protecteurs est moins important en présence du variant d’Inde que d’autres variants. Ces résultats confirment ceux d’autres études, dont une réalisée par l’Institut Pasteur en France.

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