Des pesticides (et pas que) retrouvés dans notre pain… vous ne verrez plus votre baguette comme avant !
Plus rien n’est épargné. C’est cette fois au tour du pain d’être contaminé par des pesticides. Et c’est l’association 60 millions de consommateurs qui a, une fois de plus, alerté sur le sujet.
Des pesticides dans le pain
On vous prévient, cet article va vous écœurer. L’association 60 millions de consommateurs a expliqué que des pains, même artisanaux, ont été passés au crible.
Résultat : sur 65 produits testés, on a retrouvé des substances (très) controversées comme des additifs, des résidus de pesticides et des mycotoxines. Les mycotoxines, ce sont des composés chimiques toxiques produits par certains champignons ou moisissures.
Sur les 65 produits testés, donc, plus de la moitié d’entre eux contiennent des résidus de pesticides. Ce n’est pas tout. Dans une baguette, l’association a même retrouvé 14 additifs. Et « leur nombre peut être encore plus élevé dans les pains spéciaux … Et le pain étant vendu en vrac, il n’y a pas d’obligation d’étiquetage. Impossible, donc, de savoir ce qu’il contient vraiment » selon l’association.
Et bon appétit bien sûr !
Les pesticides dans la farine
Bon, sans être des experts, on aura bien compris que les pesticides viennent de la farine.
Mais là où on tombe de haut, c’est que, si les étapes de fabrication du pain doivent être respectées, rien (nous avons bien dit « rien ») n’empêche visiblement les boulangeries d’ajouter certains additifs.
L’association 60 millions de consommateurs donne quelques conseils afin d’éviter les additifs. En fait, elle donne le nom de deux pains que vous pouvez prendre presque les yeux fermés : le pain « tradition française » et le pain au levain. Ce sont les deux seuls pains réglementés par le décret du 13 septembre 1993 qui indique que seuls les pains « entièrement façonnés et cuits sur leur lieu de vente au consommateur final » puissent porter la dénomination de « pain maison ».
Oh mais pas de panique ! Bien qu’on parle de substances « reconnues comme des perturbateurs endocriniens », le rapport souligne qu’« aucun dépassement de seuil réglementaire » n’a été révélé.
A lire entre les lignes, donc : oui, il y a des pesticides. Oui, il y a des substances chimiques nocives. Oui, il y a des perturbateurs endocriniens qui, et c’en est la définition même, pourraient perturber le corps. Mais ce n’est pas grave, le temps que le seuil est respecté.
« Et avec ceci ? »