Pénurie de médicaments : attention si vous prenez ces traitements !
Suivez nous sur Google News
Depuis l’année dernière, une forte pénurie de médicaments est à noter en France, indique l’UFC-Que Choisir. En 2020, pas moins de 2 400 ruptures de stocks ont été enregistrées. Cette année commence de la même manière, puisque de nombreux traitements sont actuellement indisponibles. Voici les médicaments concernés.
>>> À lire aussi : Amazon vend désormais des médicaments sur ordonnance en ligne !
La pénurie de médicaments inquiète
L’UFC-Que Choisir vient de publier une étude sur l’accélération de la pénurie de médicaments qui s’abat sur la France depuis l’année dernière. Au total, 2 400 médicaments ont été en rupture en 2020, un chiffre qui 6 fois plus important qu’il y a 4 ans, indique l’association de consommateurs. Cette dernière est plus alarmante que l’on ne le croit, car de nombreux traitements sont d’intérêt thérapeuthique majeur (MITM). Il s’agit de traitements qui ne doivent surtout pas s’arrêter subitement.
Afin de combler le manque de soin, les pharmaciens peuvent proposer des solutions alternatives, comme de la posologie, la diminution des doses ou un autre médicament. Or, cette solution est « parfois médiocre puisque les substitutions peuvent entraîner des effets secondaires plus importants, ou nécessiter un temps d’adaptation à la nouvelle posologie ».
>>> À lire aussi : Pénurie de médicaments : la terrible inquiétude qui monte…
Pénurie de médicaments : les traitements concernés
Malheureusement, cette pénurie de médicaments touche les traitements bon marché composés de molécules anciennes. Thomas Borel, directeur scientifique du Leem, indique au Parisien la cause des ruptures. Les problèmes liés aux outils de production (pannes, retards, etc.), l’indisponibilité des matières premières, une trop forte demande mondiale, des défauts de qualité et enfin l’apparition de nouvelles normes.
D’après l’ANSM, des traitements anticancéreux, hormonaux, pour le coeur, oculaires, des anti-inflammatoires, des antibiotiques ou antidépresseurs, font partie des grands absents. Le président de l’UFC, Alain Bazot conclut dans Le Parisien que « les laboratoires se présentent comme sauveurs de l’humanité, mais ils sont là avant tout pour faire du business. »
>>> À lire aussi : Certains médicaments en vente libre sont mortels si mal utilisés, alerte 60 Millions de consommateurs
Source : Medisite
