Une pandémie « pire » que la Covid-19 en chemin ?
Dans une interview accordée à la BBC, la cocréatrice du vaccin AstraZeneca, prénommée Sarah Gilbert, a confié que le monde pourrait bien subir une nouvelle pandémie mais bien « pire » que la Covid-19. En conséquence, elle a lancé un appel pour améliorer la recherche dans le but d’être mieux préparé à ce type d’événement dramatique. Durant son entretien, cette scientifique britannique a également évoqué le variant Omicron.
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Le monde bientôt frappé par une pandémie « pire » que la Covid-19 ?
Le monde entier doit se préparer afin de faire face à une pandémie « pire » que celle de la Covid-19. C’est ce qu’a notamment confié Sarah Gilbert, la cocréatrice du vaccin d’Oxford/AstraZeneca, ce lundi 6 décembre. En effet, dans un entretien accordé à la BBC, cette scientifique britannique a souhaité donner l’alerte. « Ce ne sera pas la dernière fois qu’un virus menace nos vies et nos moyens de subsistance. La vérité est que le prochain pourrait être pire » , a-t-elle déclaré, avant d’ajouter. « Il pourrait être plus contagieux, ou plus mortel, ou les deux » .
La prise de parole de cette vaccinologue a également pour but de lancer un appel pour investir le plus possible dans la recherche afin d’être préparé le mieux possible à une nouvelle pandémie comme celle de la Covid-19. « Nous ne pouvons pas permettre une situation où, après avoir traversé tout ce que nous avons traversé, nous constatons que les énormes pertes économiques que nous avons subies signifient qu’il n’y a toujours pas de financement pour la préparation à une pandémie » , a déploré Sarah Gilbert.
Le variant Omicron également évoqué
Depuis quelques semaines, l’Europe est frappé par un nouveau variant de la Covid-19 venant d’Afrique du Sud, baptisé Omicron. Dans son interview à la BBC, la scientifique britannique s’est également exprimé à propos de cette nouvelle souche du coronavirus. « Jusqu’à ce que nous en sachions plus, nous devons être prudents et prendre des mesures pour ralentir la propagation de ce nouveau variant » , a confié Sarah Gilbert. Cette dernière a également expliqué que « les anticorps induits par les vaccins, ou par la contamination par d’autres variants, peuvent être moins efficaces pour prévenir l’infection par Omicron » .
Plusieurs États ont déjà pris la décision de mettre en place de nouvelles mesures sanitaires afin de limiter la propagation du variant Omicron. Notamment au Royaume-Uni où le masque est de nouveau obligatoire dans les transports ou encore au sein des boutiques. En France, le Premier ministre, Jean Castex a annoncé, ce lundi 6 décembre, la fermeture des discothèques pour une durée minimale de quatre semaines.
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