Covid-19 : Cette nouvelle conséquence dramatique du virus sur les enfants
Alors que la situation sanitaire semble peu à peu revenir à la normale, le coronavirus a fait de nombreux dommages collatéraux. Parmi eux, les enfants qui sont de plus en plus touchés par l’obésité et le surpoids. Un effet qui allie plusieurs éléments et notamment les différents confinements successifs que les plus jeunes ont dû subir de plein fouet.
En surpoids de plus en plus jeune
L’obésité et la mal nutrition sont des problèmes de plus en plus importants dans notre société. Plusieurs éléments peuvent être la source de ce problème. Il y a tout d’abord l’évolution des technologies. En effet, l’arrivée massive du numérique a considérablement réduit la part des travaux manuels. Désormais, dans de nombreux secteurs, il y a bien plus de postes sédentaires et statiques.
Il y a également la nutrition, bien plus industrialisée, les repas sont plus gras et plus sucrés. En 2021, la ligue contre l’obésité avait publié un rapport plus qu’alarmant. En France, près d’une personne sur deux est en surpoids. Il y aurait 17% des adultes Français en situation d’obésité en France. La région la plus touchée étant les Hauts-de-France.
🧒 Des études montrent que les cas d’obésité et de surpoids ont fortement augmenté chez les plus petits depuis le début de la crise sanitaire. La proportion est passée de 2,8 % à 4,6 %. [AFP] 👇https://t.co/gPqr8vzBNs
— FranceSoir (@france_soir) April 26, 2022
L’obésité infantile : nouvelle conséquence du coronavirus
Après deux années de crise sanitaire, de nombreux effets secondaires se font ressentir auprès de la population. Parmi ces troubles, l’obésité infantile bondit. Une étude menée sur près de cinquante mille enfants a décelé un grave problème. Le nombre d’enfants obèses a doublé par rapport à l’année scolaire 2018-2019. Désormais, on compte 11,2% d’enfants en surpoids et 4,6% en situation d’obésité.
L’une des principales raisons de ces chiffres alarmants, ce sont bien évidemment, les confinements successifs. Les principaux enfants touchés par ce phénomène sont les filles et les enfants qui sont dans des écoles en zone d’éducation prioritaire et prioritaire plus. Il y aurait ici, bien plus de difficultés à s’alimenter de façon saine et équilibrée et à pratiquer une activité physique régulière.