Covid-19 : nouvelle découverte glaçante dans les eaux usées…
Des analyses d’eaux usées de Paris ainsi que la région parisienne ont révélé une nouvelle fois une présence de Covid-19 mais à un niveau « faible ». Selon Eau de Paris, il n’y a pas de quoi s’inquiéter.
Le Covid-19 dans les eaux usées
Une nouvelle fois, le Covid-19 a été détecté dans les eaux usées de la capitale. Cependant, selon l’Observatoire épidémiologique dans les eaux usées (Obépine), cité par l’AFP, la présence du coronavirus est à un « faible niveau ». Cela ne permet donc pas de tirer des conclusions sur l’évolution l’épidémie. Début juillet, d’infimes traces avaient déjà été retrouvées. Obépine précise dans un communiqué : « Cette très légère augmentation des traces de SARS-CoV-2 dans les eaux usées ne permet cependant pas à ce stade, de tirer des conclusions sur le nombre de personnes infectées ». Sébastien Wurtzer, ingénieur et virologue au laboratoire d’Eau de Paris a indiqué : « Ça n’a en tout cas rien à voir avec la tendance observée début mars. On était sur une dynamique exponentielle, chose qu’on ne constate pas aujourd’hui ».
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Le virus est présent dans les selles des malades
Depuis l’apparition du coronavirus en Chine, de nombreuses études scientifiques ont constaté la présence de Covid-19 dans les selles de patients. Suite à cette découverte, des groupes de recherche ont décidé de travailler sur les eaux usées. Ils ont ainsi pu constater la présence d’éléments du génome de ce virus dans les eaux usées de Paris, Amsterdam ou encore Brisbane. Sur BFMTV, Élodie Hurpy, du syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne a expliqué : « On essaye de remonter dans le réseau, parce que c’est plusieurs lignes qui arrivent sur notre station. Donc pour voir exactement quelle commune est touchée, et après cela on s’aperçoit que c’est souvent derrière des hôpitaux, des Ehpad, qu’on en retrouve le plus ».
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Le virus circule de nouveau
Selon les relevés effectués depuis deux semaines, les résultats sont clairs : le virus circule de nouveau. Pour autant, le responsable de la recherche et du développement pour Eau de Paris, Laurent Moulin, se veut rassurant : « Il était logique de retrouver une recirculation du virus. (…) On est actuellement sur une dynamique qui est en plus faible augmentation, plus lente que ce qu’on a pu observer au début de l’épidémie, et on est sur des niveaux de concentration qui sont encore un peu en tout cas du même ordre d’idée que début mars, au début de l’épidémie ». Dans un communiqué cité par l’AFP, Obépine a noté mercredi que lors du déconfinement mi-mai, « le virus n’était plus détectable dans plusieurs stations d’épuration d’Île-de-France ».
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Permet de détecter les personnes asymptomatiques
Laurent Moulin a indiqué auprès du Parisien : « L’important pour nous, ce n’est pas l’évaluer la quantité de virus présent dans les eaux usées, mais de mesurer la dynamique du phénomène ». L’analyse des eaux usées présente donc un avantage considérable. Elle permet de resserrer les mailles de la détection car même les personnes asymptomatiques rejettent du virus dans leurs selles. Suite aux premiers travaux réalisés début mars sur le sujet, Eau de Paris ainsi que plusieurs laboratoires de recherche comme la Sorbonne Université, ont créé l’observatoire Obépine. Il vise d’ici l’automne à installer un réseau de 150 stations d’épuration sur tout le territoire français afin de suivre l’épidémie de Covid-19.
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