Un nouveau variant détecté : Peut-il provoquer une nouvelle vague épidémique ?
Un nouveau variant du Covid-19 trouvé chez des rats d’égout à New-York, est-ce réel ? C’est en tout cas ce que rapporte une étude américaine parue dans la revue « Nature » le 3 février 2022. Cette enquête fait état d’un variant inédit du virus présent chez ces mammifères. Ces derniers auraient été contaminés en buvant l’eau du caniveau, remplie d’excréments. Y a-t-il un risque de propagation chez les humains ?
>>> A lire aussi : Covid-19 : Un risque d’AVC plus élevé ? Ce terrible constat qui vient de tomber
Des rats contaminés à un nouveau variant du Covid-19
Des rats peuvent-ils vraiment être contaminés au Covid-19 ? Si nous émettions quelques réserves sur sa propagation entre animaux, il semble que l’infection soit totalement possible. Pas si étonnant finalement si le coronavirus provenait, initialement, d’une chauve-souris. Selon une étude publiée dans la revue « Nature » ce 3 février, un nouveau variant du Covid-19 sévirait chez les rats d’égouts à New York.
Cette enquête menée par plusieurs universités démontre notamment les causes de cette contamination, toujours au stade hypothétique. Les rats américains auraient contracté ce nouveau variant en buvant de l’eau usée et en mangeant des excréments humains et des excréments d’animaux. Les chercheurs ont fait cette découverte stupéfiante par hasard. À la base, ceux-ci recherchaient la présence de nouveaux variants dans la ville. Pour cela, ils ont séquencé les eaux usées des égouts de New York afin d’analyser les selles des habitants.
D’après leurs résultats, ceux-ci auraient trouvé des fréquences croissantes de nouvelles « lignées cryptiques » du virus. Des fréquences non reconnues des bases de données.
Une « mutation » selon cette étude universitaire
Pour les scientifiques, le nouveau variant du Covid-19 pourrait donc clairement venir des rats, puis se propager aux êtres humains. « L’observation est cohérente avec la possibilité que ces lignées soient dérivées d’un hôte animal tel qu’un rongeur » , décrit l’étude en question.
Selon les chercheurs, il n’est d’ailleurs pas surprenant de voir de nouveaux variants apparaitre par le biais des animaux. En effet, le virus s’adapte à son hôte et subit une mutation pour contaminer un nouvel organisme. En passant d’organismes en organismes, cela a pour effet de modifier les gènes du virus. Ainsi, plus il se transmet, plus les mutations ont de chances d’exister.
Si ce nouveau variant continue de se propager, jusqu’à toucher un animal proche de l’homme, puis un humain, ce variant du Covid deviendra comme Delta ou Omicron. À noter que pour devenir un variant, le virus en question doit muter une vingtaine de fois par rapport à la souche première.
>>> A lire aussi : Vaccin : nous n’aurons bientôt plus besoin de nous faire vacciner contre le Covid-19 ?