« Nous sommes à un stade où le confinement est la seule arme qui reste » déclare cet infectiologue
Alors que la France doit se plier au couvre-feu à 18 heures, les autorités sanitaires donnent de nouvelles directives pour freiner la propagation du variant britannique au Covid-19. Invité sur France 2, l’infectiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Eric Caumes, estime qu’un nouveau confinement est à prévoir « à ce stade » , comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
Un nouveau confinement dans les prochains jours est à prévoir, selon l’infectiologue
En France, sommes nous prêt à un troisième confinement ? Alors que les pays reconfinent les uns après les autres, les Français semblent petit à petit se préparer à ce scénario, qui ne fera pas plaisir pour autant. Invité dans les 4 vérités, sur France 2, l’infectiologue Eric Caumes a donné son avis sur l’avancée de l’épidémie en France, et n’exclut pas un reconfinement dans les prochains jours ou semaines.
« À un certain stade, le confinement est la seule arme qui reste et j’ai bien peur que l’on soit arrivé à ce stade […] Il est possible que l’on soit à la veille de ce qu’il se passe en Irlande et au Royaume-Uni […] Nous laissons également trop filer l’épidémie et n’arrivons pas à la contenir correctement » a-t-il déclaré.
Gestes barrières et « immunité vaccinale » : comment éviter un reconfinement ?
Il est certain que les prochains mois vont sensiblement ressembler aux premiers mois de l’année 2020. Alors que les autorités sanitaires estiment que les masques en tissus ne sont pas fiables pour éviter la propagation du variant britannique, Eric Caumes évoque plusieurs points qui peuvent éviter la propagation de la Covid-19. Selon lui, les gestes barrières doivent être respectées au maximum. « Je veux bien qu’on se focalise sur le variant. Mais le meilleur moyen de lutter contre le variant, c’est de lutter contre l’épidémie » estime l’infectiologue sur France 2. Selon lui, le vaccin est « un petit miracle » qui pourrait offrir une « immunité vaccinale » dans plusieurs mois…. À condition que la campagne vaccinale ne soit pas retardée.