Natalophobie : Êtes-vous touché par ce phénomène à l’approche des fêtes ?
Les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas, ce qui provoque l’exaltation de nombreux d’entre nous. Décorations de Noël, marchés, cadeaux, repas en famille… Cette période est synonyme de joie pour certains, et de cauchemar pour d’autres. En effet, il existe une pathologie, appelée natalophobie, qui consiste à avoir peur de Noël. Mais qui sont les concernés et comment cette phobie se soigne-t-elle ?
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Pas la fête pour tout le monde
Il y a deux grandes écoles au sujet des fêtes de Noël. On connaît tous dans son entourage une ou des personnes qui ne jurent que par Mariah Carey et qui érigent le repas du 24 comme si leur vie en dépendait. Pourtant, il y a ceux qui, au contraire, contractent des spasmes rien qu’à l’apparition d’un Père Noël (en général très réaliste) en grande surface, et pour qui cette fête est synonyme d’angoisses et de stress.
Chez les personnes concernées, cette période estivale provoque une réelle peur, comme la populaire arachnophobie (peur des araignées) ou encore l’hypocondrie (peur des maladies). Dans ce cas précis, c’est la peur irrationnelle et incontrôlable des fêtes de Noël. De manière plus large, les personnes qui détestent simplement tout ce qui se rapporte à cette fête, en long comme en large, peuvent être considérés comme natalophobe. Si vous détestez faire le sapin, il faudra peut-être se poser des questions…
Une phobie à multiples facteurs
Pour les personnes atteintes de natalophobie, il y aurait plusieurs sources qui justifieraient cette angoisse profonde, comme par exemple une situation familiale compliquée, qui amènerait la personne à complexer et à se sentir seule durant ces jours de fête. Dans la même lignée, pour les personnes qui sont concernées par la solitude, car c’est une période qui aura tendance à augmenter ce sentiment. Cela peut également concerner les personnes en situation de détresse financière, qui, à l’approche de Noël, ressentent une grande sensation de stress et de peur de ne pas pouvoir répondre aux envies de leurs proches.
Même si les coefficients sont divers, et que cette pathologie reste rare (moins de 5 % de personnes touchées dans le monde), il existe des solutions pour ceux concernés. Selon le médecin psychiatre Dr. Fanny Jacq, « Deux ou trois consultations avec un.e psychologue peuvent déjà aider les personnes qui en ont besoin » . Le travail du psychologue sur le patient sera avant tout de l’aider à gérer son stress et ses crises d’angoisse.
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