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Mpox : Un homme atteint du virus livre un témoignage effrayant

Publié par Elodie le 20 Août 2024 à 19:02
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Harun Tulunay s’est souvenu des « douleurs atroces » et des lésions survenues quelques jours après qu’il a contracté le virus Mpox.

Harun Tulunay

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Mpox : un ancien patient témoigne

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Le virus Mpox fascine autant qu’il inquiète. D’autant que l’alerte est lancée au niveau mondial, ce qui contribue à semer un vent de panique chez tout un chacun. Au milieu de cette frénésie, des témoignages émergent. Ils viennent des quelques personnes ayant contracté le virus et qui y ont survécu. Parmi eux, Harun Tulunay, un britannique qui en a été victime lors de la dernière épidémie, en 2022.

À l’époque, il se souvient avoir été pris d’une forte fièvre. Et lui qui pensait qu’elle finirait par passer a vu de nouveaux symptômes s’y ajouter. Il a noté d’intenses douleurs musculaires, l’apparition de lésions et une perte d’appétit. Un état inquiétant qui l’a poussé à se rendre à l’hôpital.

« Après deux semaines de fortes fièvres et de douleurs atroces, je n’étais plus capable de bouger, de boire ou de manger. À ce moment-là, j’ai été hospitalisé », raconte-t-il.

Harun Tulunay Mpox

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Les cas se multiplient autour de la RDC

Harun a ainsi passé 11 jours à l’hôpital avant d’être placé à l’isolement deux semaines. Un épisode traumatisant qui se termine de la meilleure des manières, puisque Harun est ressorti de l’hôpital complètement rétabli. Aujourd’hui, il ne garde qu’une petite marque de la maladie : une petite cicatrice sur la narine.

Après son séjour, il s’est fait vacciner contre les futures souches du virus. Son souhait le plus cher est désormais que chacun ait accès au vaccin. En particulier en Afrique subsaharienne où le virus fait rage. « Il n’y a qu’une seule entreprise qui produit les vaccins et la demande est forte. Il n’y a pas assez de vaccins produits pour les pays du monde entier », déplore-t-il.

Témoignage Harun Tulunay Mpox

Le mois dernier, 100 cas testés en laboratoires ont été confirmés dans les pays voisins de la RDC : le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda. Un chiffre largement inférieur au nombre de cas avérés, selon les chercheurs. Un processus a récemment été lancé pour faciliter et élargir l’accès au vaccin et ainsi éviter de retomber dans un schéma de pandémie mondiale.

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