Mort subite du nourrisson : certains bébés plus impactés que d’autres ?
Selon une récente étude, il existerait visiblement une vulnérabilité du système nerveux de certains bébés qui augmenterait le risque de mort subite du nourrisson !
La mort subite du nourrisson aurait un facteur de vulnérabilité !
La mort inattendue du nourrisson (MIN), qui a très longtemps été nommée « mort subite du nourrisson », est définie comme étant le décès soudain et sans cause identifiée, d’un bébé âgé de 1 mois à 1 an. Selon le Dr Alain Senikiès, médecin généraliste, ce drame toucherait environ un enfant sur 2000. Et le plus souvent, les enfants sont âgés entre 2 et 6 mois.
Afin d’essayer de réduire le nombre de cas de mort inattendue du nourrisson, il est désormais recommandé de, bien évidemment, ne pas fumer dans l’environnement du nourrisson. Mais aussi de ne pas trop chauffer la chambre. Et enfin, de toujours coucher le bébé sur le ventre.
Dorénavant, il s’avère que ces recommandations pourraient être ciblées et particulièrement dispensées chez les parents de bébés « à risque ». En effet, selon le Dr Hannah Kinney, neurologue à l’hôpital pédiatrique de Boston, il existerait une forme de vulnérabilité du cerveau chez certains bébés. Et celle-ci serait en mesure d’expliquer la survenue d’une mort inattendue.
Un test permettra d’identifier une « défaillance ».
Pour son étude, le médecin et son équipe ont examiné les cas de 71 nourrissons décédés. Ils les ont ainsi autopsiés. Et ont pu analyser des prélèvements du tronc cérébral. En prenant en considération la cause du décès, les enfants ont été répartis en plusieurs catégories. C’est alors qu’ils ont réussi à identifier des anomalies du tronc cérébral. Celles-ci venant perturber le contrôle de la respiration, du rythme cardiaque, de la pression artérielle. Mais aussi de la température corporelle pendant le sommeil.
Et que finalement, ce sont ces anomalies qui vont empêcher le bébé de se réveiller. Notamment lorsque sa température est trop élevée. Ou bien encore en cas de mauvaise ventilation. L’équipe de l’hôpital poursuit donc désormais ses recherches dans le but de développer un test qui permettra de détecter cette vulnérabilité.