Vous êtes ménopausée avant 40 ans ? Attention, vous pourriez développer cette maladie
Les femmes étant ménopausées avant l’âge de quarante ans auraient plus de risques de développer la maladie.
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La ménopause précoce déclencherait plus facilement l’Alzheimer
La ménopause est une période déterminante dans la vie d’une femme, puisque c’est celle où les menstruations et la fonction ovarienne cessent. Elle est d’ailleurs souvent accompagnée de nombreux désagréments comme les bouffées de chaleur, de la fatigue, une certaine irritabilité et des troubles du sommeil.
On considère qu’elle intervient généralement aux alentours de la cinquantaine, plus précisément entre 45 et 55 ans. Cependant, il existe la préménopause, c’est-à-dire une période de transition qui arrive juste avant la ménopause, et au cours de laquelle les taux d’hormones féminines, progestérone et des œstrogènes, diminuent progressivement, comme l’explique le Journal des Femmes.
Parmi ces femmes, on estime que 35% d’entre elles seraient plus vulnérables à l’apparition de la maladie d’Alzheimer. En effet, selon une étude présentée à la conférence de l’American Heart Association, cela concernerait plus précisément celles étant ménopausées avant l’âge de 40 ans.
« Notre étude a révélé que les femmes ménopausées très tôt courent un plus grand risque de développer une démence plus tard dans la vie. Être consciente de ce risque accru peut aider les femmes à pratiquer des stratégies de prévention de la démence et à travailler avec leurs médecins pour surveiller de près leur état cognitif à mesure qu’elles vieillissent » , explique Wenting Hao, candidat à l’Université du Shandong à Jinan, en Chine.
La préménopause, ce fléau
Dans un article de Yahoo Life France dédié à ce sujet, on peut constater que le lien entre la préménopause et la maladie d’Alzheimer serait, entre autres, lié à la baisse des niveaux d’œstrogènes. En effet, dans l’étude, on peut lire que « Le manque d’œstrogène à long terme augmente le stress oxydatif, ce qui peut augmenter le vieillissement du cerveau et entraîner des troubles cognitifs« .
Dans un entretien accordé au média, on peut entendre le témoignage d’Anne, 28 ans et déjà ménopausée. La jeune femme confie le mal-être dont elle souffre depuis l’apparition des premiers symptômes : « Je n’avais plus de règles, je n’avais plus du tout de cycles, et j’avais beaucoup de bouffées de chaleur et d’insomnies » . Une particularité très rare, puisqu’elle toucherait seulement 1 femme sur 10 000. « On n’est plus vraiment une femme » , poursuit la mère de famille. En effet, la ménopause renvoie également à un sujet sociétal : celui de la fin de la jeunesse d’une femme.
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