Crèmes antirides : Ces produits peuvent s’avérer dangereux pour votre peau
Le magazine 60 Millions de Consommateurs a testé, grâce au Cosméto’Store, dix crèmes de jour, également antirides. Résultat, une seule obtient une bonne note. Les critères : risques pour la santé et l’environnement.
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Les ingrédients des crèmes antirides passés au crible
Sur dix crèmes étudiées, seule la crème de visage Marilou bio au beurre de karité et son de riz a été notée A dans le cadre du Cosméto’Store. Mis au point par les ingénieurs de l’Institut national de la consommation (INC, éditeur de 60 Millions), il va de A à E. Ce dernier révèle des scores assez mauvais, mais qui ne sont pas inquiétants pour autant puisqu’il s’agit plutôt d’avoir « un pas d’avance » en qui concerne les crèmes antirides.
Le test réalisé sur les dix crèmes à l’aide Cosméto’Score a révélé que leur formule contenait au moins 38 ingrédients. Même si le risque pour l’environnement que représente chacun d’entre eux est mineur, le Cosméto’Score baisse à mesure que ces derniers s’additionnent. De plus, aucun nanomatériau (minuscules substances contenant des particules allant de 1 à 100 nanomètres) ne figure parmi eux. Cependant, du dioxyde de titane peut être retrouvé dans les crèmes, sous forme nano. Le Cosméto’Score pénalise donc tous les ingrédients sous cette forme, mais aussi l’octocrylène, un filtre solaire.
Des risques pour la santé et l’environnement ?
Même si tous les ingrédients sont conformes à la réglementation sur les cosmétiques, sont-ils sans risque pour autant pour la santé et l’environnement ? Un ingrédient autorisé ne l’est-il pas simplement car le potentiel risque n’a pas encore été prouvé ? Le Cosméto’Score a vocation à alerter sur de potentiels risques, plutôt que sur des risques déjà existants.
En ce qui concerne la santé des consommateurs, le Cosméto’Score pointe du doigt les allergènes présents dans les crèmes. D’après les industries, les concentrations sont si faibles que l’utilisation d’une crème en contenant ne représente un risque que pour les personnes déjà allergiques. Or, ces produits se retrouvent déjà dans d’autres produits du quotidien, comme les cosmétiques, les détergents, les assouplissants. La plupart du temps, ils ne servent qu’à parfumer le produit. Ce cumul d’allergènes est donc susceptible de déclencher de potentielles allergies chez un consommateur qui n’en était pas victime auparavant. Le Cosméto’Score souhaite donc sensibiliser les industriels à cette éventualité, et les inciter alléger leurs produits en parfums.
Source : 60 Millions de Consommateurs
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