Ce médecin esthétique est soupçonné d’agresser sexuellement des clientes venues se faire épiler le maillot
En mai dernier, la patiente d’un médecin esthétique a porté plainte contre lui pour agression sexuelle. Il aurait profité de son privilège pour tenter d’obtenir ses faveurs. L’affaire prend une autre tournure quand de nombreuses autres clientes témoignent contre lui !
Le médecin fait face à une vingtaine de plaintes !
Le 30 mai 2024, une jeune femme se présente aux gendarmes de la compagnie de Meylan pour porter plainte. Selon ses dires, son médecin aurait tenté d’abuser d’elle alors qu’elle était venue pour une épilation du maillot. Outre les paroles déplacées, il l’aurait même touchée !
Le médecin en question, dont l’identité n’a pas été divulguée, possède un cabinet dans la vallée du Grésivaudan. Dans la commune de Montbonnot-Saint-Martin, il possède une assez bonne réputation. En effet, il possède une clientèle assez large, allant des patientes locales à celles qui habitent plus loin !
D’après les autorités, il s’agit du premier procès à l’encontre de ce professionnel de santé. Pour en avoir le cœur net, les gendarmes contactent alors certaines de ses clientes. Là, la vérité éclate au grand jour ! Une vingtaine d’entre elles ont subi le même sort que la première plaignante !
Dès que les nouveaux témoins ont eu vent de la première plainte, elles ont tout de suite fait de même. Toutes ont fait une séance d’épilation laser du maillot avant d’être victime d’actes honteux. L’une d’entre elles aurait même été violée par ce professionnel de santé !
Ce médecin ne peut plus exercer son métier !
Naturellement, un médecin légiste a examiné l’état de santé des vingt nouvelles plaignantes. La gravité du traumatisme diffère selon chaque cas, mais toutes ont reçu une incapacité totale de travail entre un et dix jours.
Le 9 décembre dernier, le médecin se présente à la gendarmerie pour un interrogatoire. Tout de suite après, les autorités le mettent en garde à vue en attendant son procès. Durant toute la procédure, il a toujours contesté les accusations proférées à son encontre !
Deux jours après sa garde à vue, le professionnel de santé fait finalement face à un juge d’instruction. Les motifs d’inculpation sont « agressions sexuelles par personne abusant l’autorité que lui confère sa fonction » et « viol ». Après cela, il retrouve la liberté !
Les juges de liberté et de la détention ont quand même imposé un contrôle judiciaire. En attendant la sentence, ce médecin doit donc se tenir à carreaux ! De plus, il ne peut plus exercer d’activité médicale ou esthétique.
Son avocat clame haut et fort son innocence !
Dans les colonnes du Dauphiné Libéré, l’avocat de ce médecin déclare qu’il voulait « s’exprimer en toute transparence sur les graves accusations dont il fait l’objet, accusations qui portent atteinte à son honneur personnel et professionnel ».
Il ajoute aussi : « à ce stade du dossier, sur les accusations portées à l’égard de (son) client. Il faut en effet rappeler qu’un seul signalement a été effectué spontanément le concernant. Tous les autres ont été suscités par l’intervention des gendarmes. Plusieurs patientes ont, par ailleurs, continué à avoir recours à ses services après avoir prétendument subi des gestes inadaptés ».