Les coupes menstruelles dangereuses ? La DGCCRF tire la sonnette d’alarme !
Alors que les tampons et les serviettes ont été les stars lors des menstruations des femmes, la coupe menstruelle est de plus en plus prisée. Jugée plus économique et écologique, elle pourrait également être un véritable danger en cas de mauvaise utilisation, comme le rapportent les services de la Répression des fraudes, qui tirent la sonnette d’alarme.
Les coupes menstruelles : plus écologiques, mais dangereuses !
En France, de plus en plus de femmes optent pour les coupes menstruelles. Avec une popularité croissante, la coupe menstruelle s’avère être à la fois économique, mais aussi très écologique. Le 28 mai dernier, la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la Répression des fraudes) a pourtant mis en alerte les femmes, à travers une étude dévoilée par France Info. Au même titre que les tampons, les « cups » peuvent entraîner le syndrome du choc toxique, comme le rapporte Capital.fr. Avec ce choc toxique, de graves séquelles peuvent ensuite rester, comme l’amputation ou le décès de la personne.
Attention à l’utilisation de la coupe menstruelle !
Sur la notice, tout n’est pas bien indiqué, selon la DGCCRF, qui dénonce une absence de réglementation et de recommandations afin de prévenir des risques. Les services de la Répression des fraudes pointent également du doigt le temps d’utilisation qui peut varier selon la coupe menstruelle : de 4 à 12 heures pour certains, alors que d’autres la préconise pour la nuit complète. Du côté des autorités sanitaires, la coupe menstruelle a une durée d’utilisation de 8 heures maximum. Ces derniers préconisent également de ne pas dormir avec, afin d’éviter les risques cités précédemment.
Les coupes menstruelles n’en sont pas à leur première polémique. En décembre dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (l’Anses) a dévoilé la présence de substances chimiques dans l’objet, pourtant de plus en plus prisé par les femmes. Cependant, les substances chimiques seraient moins présentes que dans les tampons.