Explosion des cas de ténia en France, cet aliment que vous consommez tous peut s’avérer dangereux !
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Le soleil, les températures qui remontent… Bref ça sent un peu l’été tout ça. Et quoi de mieux que d’acheter des sushis à partager (ou pas). C’est bon, c’est frais, et beaucoup en raffolent. Mais quand le ténia s’invite dans le poisson cru, on peut vite déchanter. Attention quand vous consommez des sushis.
C’est bon, c’est frais, c’est ténia
En deux ans, 7 cas de ténia du poisson cru ont été recensés par le CHU de Rennes. Seulement ? Si le chiffre ne semble pas si important, sachez cependant qu’aucun cas n’avait été relevé depuis près de 20 ans. Alors attention si vous aimez consommer du poisson cru, et des sushis, des précautions sanitaires sont nécessaires. Le ténia, appelé aussi ver solitaire, grandit dans l’estomac du consommateur. Au CHU, les 7 cas de ténia se sont développés après une consommation de sushis. Un constat intrigiant, comme l’expliquait les médecins du CHU à France Bleu. « Cela arrive en mangeant du poisson cru ou mariné et qui contient des larves de ce parasite. Ces larves vont subir plusieurs mues et se développer dans notre tube digestif » raconte Florence Robert-Gangneux, du service parasitologie de Rennes.
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« Diarrhées, troubles digestifs et ballonnements »
Vous voulez une bonne nouvelle ? Grâce à ce ver solitaire, vous perdez du poids. Mais loin d’être la meilleure solution pour avoir un corps de rêve pour cet été, vous serez sujet à des diarrhées, troubles digestifs et ballonnements, comme le détaille Florence Robert-Gagneux. Afin d’éviter que les larves ne s’invitent dans votre corps et prolifèrent, la première solution est de congeler le poisson afin d’éliminer ces parasites du poisson. Une règle qui s’applique aux restaurants, selon le règlement européen de 2004 : « Cette congélation doit être de -20 degrés à coeur pendant 24 heures ou -35 degrés à coeur pendant 15 heures » explique Gilles Fièvre, directeur départemental adjoint de la Cohésion sociale et de la protection des populations d’Ille-et-Vilaine, à France Bleu. Le parasite est d’origine japonaise. Face à ces éléments, le CHU a demandé aux 7 patients de remplir un questionnaire, révélant que les sushis pourraient être en cause : « Il s’avère que tous étaient des consommateurs de sushis et clients de restaurants japonais, ce qui vient confirmer l’hypothèse » relate Florence Robert-Gangneux. Et bon appétit bien sûr !
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