Le Covid-19 toujours présent dans votre organisme ? Cette théorie fait frissonner le corps scientifique…
Depuis début 2020, la France est touchée par la crise de la Covid-19. Durant cette pandémie, nous avons vécu des confinements, la vaccination, le pass vaccinal… Mais aussi vu passer plusieurs souches du coronavirus. Il existe des formes légères de la maladie, des cas plus graves, des asymptomatiques et également des Covid que l’on peut qualifier de longs. C’est d’ailleurs sur ce dernier cas que des chercheurs ont mené une étude très poussée. Lors de leurs recherches, ceux-ci ont émis une théorie sur le fameux Covid long. Et ça fait vraiment froid dans le dos.
Un « réservoir de virus actif » chez les patients du Covid long
Avoir un « Covid long » signifie que le patient infecté présente encore des symptômes de la maladie plusieurs jours après le passage du virus. Par ailleurs, très souvent, ces malades sont encore positifs au coronavirus pendant ce laps de temps. Si la majeure partie des gens se remettent en deux semaines, ces patients peuvent encore avoir des symptômes plus d’un mois après la fin théorique de la maladie.
Dans ce cadre, des chercheurs d’Harvard ont tenté de comprendre pourquoi le Covid durait plus longtemps chez certaines personnes. Et cela même lorsqu’elles étaient vaccinées. Leurs études mettent en avant une théorie très étonnante concernant le Covid-19 dans le corps.
En effet, selon cette théorie, les patients atteints du Covid long présenteraient tous la même protéine dans leur plasma. Il s’agit de la protéine Spike du Covid-19, qui permet au virus de s’insérer dans les cellules. Cette protéine en commun signifierait surtout que ces patients auraient une sorte de « réservoir de virus actif » dans leur organisme. Par ailleurs, cette protéine serait inexistante chez tous les patients dont les symptômes ont disparu.
Une théorie permettrait de détecter la maladie dans le sang
Toujours d’après cette théorie, les patients atteints d’un Covid long auraient tous cette protéine dans le sang. Le virus se serait infiltré dans l’intestin et aurait pénétré dans le plasma à cause d’une brèche dans la barrière gastro-intestinale. C’est en tout cas l’explication la plus probable que ces scientifiques parviennent à faire.
Ainsi, les chercheurs pensent que, suivant cette théorie, il serait possible de détecter un Covid long par une prise de sang. Cette dernière servirait alors à calculer le dosage de la protéine Spike dans l’organisme. En fonction de sa présence, il serait théoriquement possible de savoir si quelqu’un a, ou pas, le Covid long. C’est finalement une bonne nouvelle quand on sait qu’une septième vague vient d’être annoncée.