La pratique du sexe plusieurs fois par semaine augmenterait la longévité selon la science
Cette donnée n’est pas pour déplaire aux couples et partenaires réguliers, qui suivront certainement les conseils des chercheurs à la lettre.
Les femmes susceptibles de vivre plus longtemps grâce au sexe ?
Une vie sexuelle très active serait synonyme de bonne santé. On l’entend fréquemment, la pratique du sexe est bonne pour le cœur. Elle aide aussi à se dépenser, parfois sans même s’en rendre compte. Une manière toute trouvée d’allier l’utile à l’agréable. Mais de récentes études poussent le concept encore plus loin : la pratique régulière du sexe aurait des effets bénéfiques sur notre longévité.
C’est en tout cas la conclusion d’une étude publiée dans le Journal of Psychosexual Health. Réalisée sur un échantillon de 2 267 personnes aux États-Unis, l’étude se concentre davantage sur la gent féminine. On apprend ainsi que celles-ci sont plus susceptibles de mourir prématurément si elles n’ont pas une pratique sexuelle (au sens large) fréquente…
Les personnes interrogées se divisent deux groupes : celles qui ont des rapports sexuels au moins une fois par mois (94,4 %) et celles qui ont des rapports plus d’une fois par semaine (38,4 %). Et les chercheurs d’arriver à la conclusion suivante : « L’activité sexuelle est importante pour la santé cardiovasculaire globale, probablement en raison de la réduction de la variabilité de la fréquence cardiaque et de l’augmentation du flux sanguin ».
Les symptômes de la dépression « moins néfastes »
Dans les colonnes du Journal of Psychosexual Health, les chercheurs reprennent : « En nous basant sur les résultats de notre étude, nous pouvons déduire que l’activité sexuelle, au sens large, peut atténuer la perte de fonction qui peut survenir avec l’âge et la progression de la maladie ». Ainsi, les chercheurs sont formels : moins une femme a de rapports sexuels, plus sont taux de mortalité est élevé.
Toujours selon eux, de tels résultats n’ont pas encore été constatés chez les hommes. Toutefois, ils indiquent que, pour les deux sexes, une vie sexuelle bien remplie pouvait éloigner les conséquences négatives de la dépression. « Les personnes souffrant de dépression mais ayant des rapports sexuels fréquents n’en ressentent pas autant les effets néfastes », lit-on encore.
« La dépression est un phénomène qui entraîne une augmentation de la mortalité en raison de ses effets sur la santé. Il est donc possible que les rapports sexuels soient plus efficaces en raison de la gravité des effets de la dépression chez les femmes ». Ils notent cependant qu’ils existent de « multiples théories ». Une bonne raison pour ne pas prendre ses conseils au pied de la lettre.
L’essentiel est finalement de vivre sa vie sexuelle comme on l’entend. Une fois par jour, par semaine, par mois ou par an… Chacun sa manière de faire ! Et n’allez pas vous laisser berner par ceux qui vous forcent la main en mettant cet argument sur la table…