Japon : une bactérie « mangeuse de chair » mortelle se répand. Faut-il s’inquiéter ?
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Depuis la crise Covid, les Français ont peur d’une nouvelle pandémie qui obligerait le pays à se remettre à l’arrêt. Alors que les JO 2024 font craindre une recrudescence des virus, le Japan Times a dévoilé qu’une « bactérie mangeuse de chair » mortelle touche la population. Faut-il s’en inquiéter ?
Le Japon face une bactérie mortelle « mangeuse de chair »
Depuis la crise Covid, c’est la panique. À la moindre évolution du virus, ou à la moindre bactérie qui refait surface, c’est la véritable panique. Et pour cause, le Covid a été traité comme un simple rhume les premiers jours, avant d’être véritablement pris au sérieux dans le monde entier. Il y a quelques semaines déjà, un nouveau virus mortel faisait son apparition. Alors quand une bactérie mortelle « mangeuse de chair » fait son apparition au Japon, c’est le monde entier qui s’inquiète.
Entre le 1er janvier et le 17 mars 2024, cette nouvelle bactérie aurait touché 517 personnes, selon le Japan Times. Et elle porte un nom qui n’est pas inconnu : le syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS). En 2023, ils n’étaient que 941 sur l’année complète, pour 30% de décès liés au SCTS. Un taux de mortalité considéré donc comme « très élevé » par le gouvernement métropolitain de Tokyo. Et cerise sur le gâteau, cette bactérie se transmet uniquement d’homme à homme, comme le rapporte le Dauphiné.
Une infection causée par le Streptocoque du groupe A
Selon l’Institut Pasteur, le SCTS serait causé dans la majorité des cas par le streptococcus pyogenes, aussi appelé streptocoque du groupe A. Cette bactérie peut provoquer des infections bénignes à plus graves.
Parmi les symptômes, on retrouve l’angine et l’impétigo dans 80% des cas, comme le rapporte le Dauphiné. Si des savants Chinois créent un virus mortel et font craindre le pire, le streptocoque A n’est pas non plus inconnu en France. Il est même en augmentation depuis les années 2000 pour les formes invasives. Parmi les symptômes des formes invasives, on retrouve les méningites, les infections cutanées nécrosantes ou encore les infections puerpérales, selon l’Institut Pasteur. Si la bactérie n’est donc pas nouvelle dans le monde, les chercheurs devront lui apporter une attention particulière.
