Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Santé

Cette ancienne infirmière raconte les violences obstétricales dont elle a été témoin

Publié par Manon CAPELLE le 10 Avr 2021 à 13:33
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Sur Twitter, une ancienne infirmière puéricultrice en maternité a pris la parole pour dénoncer les violences obstétricales et gynécologiques. Sous le pseudonyme de @HlneBellil, Hélène raconte les violences dont elle a été témoin lorsqu’elle exerçait en France.

infirmière violences obstétricales

>>> À lire aussi : « Je suis restée en vie mais j’étais détruite de l’intérieur » : Ovidie brise le tabou des violences obstétricales et gynécologiques dans un documentaire déchirant

Une ancienne infirmière raconte les violences obstétricales dont elle a été témoin

La vidéo du jour

Hélène est une ancienne infirmière puéricultrice en maternité, qui a exercé durant 10 ans en France avant de partir s’expatrier à l’étranger. Durant ces années, elle a été la témoin de nombreuses violences obstétricales et gynécologiques. Elle a décidé de lever le voile sur les médecins et les sages-femmes qui abusent de leur position pour laisser souffrir délibérément leurs patientes.

Dans des établissements français, elle raconte : « J’ai vu des femmes qu’on laissait délibérément souffrir après une césarienne (…) J’ai entendu beaucoup de commentaires racistes« . Aussi, l’ancienne infirmière explique : « J’ai assisté à des prises de paris sur l’heure à laquelle des mamans venues avec l’intention de vivre un accouchement naturel allaient craquer et demander une péridurale ».

Selon Hélène, les médecins et les sages-femmes agissent comme ça par manque de temps, par lassitude ou encore par simple méchanceté.

>>> À lire aussi : « Roh ça va c’est pas plus gros qu’un pénis » : les témoignages glaçants de 20 femmes victimes de violences gynécologiques et obstétricales

« C’était quasi-systématique »

Les violences obstétricales sont encore peu mises en lumière. Généralement, les jeunes mères ne se rendent pas compte de ce qu’elles viennent de subir. « C’était quasi-systématique », se souvient Hélène. « J’allais en visite à domicile et lorsque je demandais comment s’était déroulé l’accouchement d’une patiente, dans 99% des cas, la réponse était ‘ça va, super!’. Mais très vite, on enchaînait sur des récits aussi cauchemardesques les uns que les autres, du style ‘bon par contre, ma césarienne a été recousue avec des points trop serrés, je souffre énormément ou encore je ne comprends pas trop, mais mon mari n’a pas apprécié quand la sage-femme m’a criée dessus, m’a appuyée sur le ventre et m’a fait beaucoup saigner…' »

Ainsi, une chose est sûre pour Hélène. Les femmes sur le point de mettre un enfant au monde ont vécu de terribles violences, et se retrouvent bouleversées avec un enfant à s’occuper.

Toutefois, tous les médecins et sages-femmes ne sont pas complices de ces violences obstétricales. Nombreux d’entre eux se battent pour faire avancer la cause de l’accouchement dans des conditions saines pour la mère.

>>> À lire aussi : « La vérité au bout des lèvres » : elle dénonce les violences gynécologiques et obstétricales dans un livre poignant ! Découvrez le témoignage de Marine Gabriel

Source : Au Feminin 

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.